L’objectif de la Mairie du 13e de faire de cet arrondissement de Paris un musée à ciel ouvert se matérialise par la réalisation régulière d’œuvres sur les façades des immeubles. Désormais, cette dynamique sera complétée par un nouvel événement : le 13 Art Fair.
Derrière cette foire se trouve une équipe rompue à la mise en place d’événements culturels urbains: son président Sébastien Boland, fondateur de SBO et organisateur de foires depuis plus de 20 ans, le directeur artistique Mehdi Ben Cheikh, fondateur de la Galerie Itinerrance et deux consultants artistiques, Arnaud Oliveux et Elphège Frémy.
13 Art Fair a donc ouvert ses portes au public du 12 au 15 octobre 2017 aux Docks – Cité de la Mode et du Design. Dans ce lieu de vie sont présentées tout au long de l’année différentes expressions artistiques culturelles, éducatives, et ludiques. Professionnels ou grand public y pensent le monde.
Pour cette première édition, la foire réunit une vingtaine de galeries internationales spécialisées dans l’art urbain contemporain. J’y ai fait un tour, avec cette impression qu’elle était avant tout dirigée vers les collectionneurs d’art… que je compte bien devenir aussi.
En attendant, voici ma potentielle galerie d’art si je devais ne choisir que 10 œuvres pour mon « sweet home ».
« Couloirs aérien embouteillé au dessus de Lomé » de Bault
Présenté par la Cox Gallery. Outre l’esthétique de l’oeuvre qui me touche, l’affinité avec Lomé (capitale du TOGO) une région qui suscite un intérêt particulier pour moi.
« Mother’s mirage » de OKUDA
Présenté par Adda & Taxie. J’aime beaucoup l’éclat de couleurs des œuvres de cet artiste. Le regard porté ici sur la thématique mère-enfant est bouleversant.
« Bloomin Days » de Pixel Pancho
Présenté par la galerie Avenue des Arts. Divas en robots humanisés et végétalisés ? On ne sait plus qui dévore et qui est dévoré. La métaphysique est en place, mon cerveau bouillonne de plaisir.
« Love to protest » de Kan / DMV
Présenté par la galerie Art In The Game.Je retrouve avec plaisir l’œuvre d’un artiste avec qui j’avais eu l’occasion d’échanger quelques mois plus tôt lors du festival Ourcq Living Colors 2017. Il y a toute une série autour de la protestation et des policiers. Les amoureux sont désarmants.
Œuvre sans titre d’INTI
Sur le stand Collection Vanité. Je suis une fan absolue des œuvres d’INTI avec ses personnages hauts en couleur et le coté transgressif. Un plaisir de pouvoir admirer ses fresques géantes que ce soit à Paris ou à Marseille. Cet artiste donne envie de refaire un séjour au Chili.
« Popasna’s swing » par SETH
Le meilleur devient possible pour peu qu’on puisse franchir les obstacles. Cet artiste nous offre toujours la possibilité de traverser les murs pour rêver et aspirer à mieux. J’apprends qu’il sera en novembre l’objet d’une expo dans cette galerie. Que du bonheur en perspective !
« Sonia » de l’artiste Swoon
Présenté par la galerie LJ. La minutie du travail fait à la main m’a stupéfiée. J’apprécie d’autant cette pièce que l’artiste fait partie des quelques rares femmes dont les œuvres sont représentées ici.
Cette foire a été aussi l’occasion de découvrir et de souscrire au projet participatif de la revue spécialisée Hey ! pour laquelle l’œuvre Gros minou minaude à poils d’Hugues Picherit présentée ci dessous a fait la couv.
Parallèlement à toutes ces galeries, on pouvait également noter la présence de l’écomusée SAMA Musée du Street Art d’Amsterdam avec un mur de réalisations de certains de ses artistes. «Créé en 2010 comme un petit projet de quartier par un groupe de résidents, il s’est développé à partir de 2015 en une collection publique d’art reconnue et une institution à but non lucratif» [1] .
Je signe pour les prochaines éditions. En route avec cette voiture customisée par Nebay , l’esprit rempli des couleurs du de rêve !
Vilédé GNANVO
Sources: