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21 jours au Belize ou le mix parfait entre découverte, gourmandise et farniente.

21 jours au Belize ou le mix parfait entre découverte, gourmandise et farniente.

Ces trois semaines dans ce petit pays, (ancienne colonie britannique) niché en Amérique centrale ont été l’occasion de découvrir les diversités culturelles, environnementales et historiques. Entre saveurs exotiques et mélange de langues, Belize composé de plusieurs petites îles, et véritable paradis pour amoureux d’activités nautiques, m’a plongée dans un passé mystique où ruines mayas, temples imposants, faune et flore abondantes racontent un pan des différentes influences des civilisations qui ont façonné son esprit.

Des OH !…

A peine arrivée à l’aéroport de Belize City, l’effervescence des jours de découverte a été récompensée. Dans le taxi privé qui me cueille, le bonjour au conducteur était en anglais quand celui à la maman assise devant fut en espagnol, seule langue qu’elle parle alors.
Je rentre directement dans le décor d’un multilinguisme que je pratiquerai tout le long de mon séjour, au prix d’une gymnastique intellectuelle résultant parfois de « mots » de tête.
Autre objet de ravissement, la prégnance des origines du métissage des populations. Lors d’une promenade dans une boutique de vente d’objets locaux, et après les formalités de politesse, un dialogue s’instaure avec le vendeur :

Lui : Tu viens d’où ?
Moi : Je viens de France
Lui : Ah ok. C’est bien la première fois que je croise une Française comme toi… Euhhh oui, bon d’accord, mais tes ancêtres ? Ils viennent d’où tes ancêtres ?
Moi : Ah ok, oui je suis aussi originaire du Bénin, un pays d’Afrique de l’Ouest
Lui : Ah bah voilà, là je comprends mieux ! »

Cette petite conversation d’apparence anodine aura servi de fil conducteur tout au long de mon séjour pour comprendre la place qu’occupe au Belize la diversité des origines. Beaucoup de personnes se sont présentées et définies par leurs racines culturelles, gastronomiques et musicales tant le métissage est grand. Quasi tous revendiquant autant la place prépondérante qu’occupe le passé de leurs « ancêtres » que la fluidité totale dans laquelle s’exprime aujourd’hui le mélange entre anciens esclaves africains, autochtones des caraïbes, civilisations mayas, descendants d’anglais ou d’espagnols ou encore la communauté des mennonites. Le tout dans une joyeuse ambiance de récits alliant l’antique et le moderne.

Il y a aussi eu parfois de ma part la sensation de vide, ou plutôt, d’espace. Pas de foules se bousculant (à part pour monter dans les transports locaux), pas de brouhaha dans des espaces publics bondés de monde, pas de superposition de corps alignés sur le sable le long des plages comme des sardines entassées dans des boites de conserve.

Non, la sensation générale que je ressens est celle de disposer de tout l’espace et temps nécessaires pour profiter de chaque instant passé là-bas, loin d’une horde de touristes, malgré ce mois de février parfait pour ses températures idéales…

Et débats…

Idéales oui, mais c’était sans tenir compte de la pluie. Incessante qui aura réorienté bon nombre de mes envies. Quelle importance ? Après tout je suis en vacances, et j’ai surtout placé ce séjour sous le signe de la liberté, quasi totale : pas de location de voitures avec des contraintes de dates ou modalités de restitution, pas de programmes prédéfinis et figés. Je me réveille et ne fais que ce qui me donne envie, quitte parfois à m’aliéner de certaines activités touristiques « dites incontournables », qui nécessitent des inscriptions longtemps en amont. Ici, je suis en vacances, pas forcément pour faire du tourisme. Je n’ai pas couru les musées. J’ai souvent préféré m’asseoir dans des places centrales et discuter avec des personnes du pays. Les déplacements en bus étaient aussi parfaits pour ces rencontres qui ont été très riches, instructives quand bien même fugaces.

Pour autant, et je le précise, voyager seule dans une zone tournée vers le tourisme peut avoir quelques inconvénients : frustration de voir certaines visites souhaitées réservées aux seuls tours opérateurs, obstacles de dépendre d’excursions organisées par des agences qui ne proposent des activités qu’à partir d’un certain nombre de participants (au moins 2 ou 3), être tributaire de l’aléatoire des transports locaux pour la ponctualité, et les défauts de desserte entre certaines villes qui obligent à allonger les trajectoires.

Il y a eu surtout tous les petits clins d’œil qui font toujours sourire lors d’un déplacement à l’étranger. Parmi eux, certains standards de sécurité, comme cette installation électrique à Placencia, qui continue de me laisser sans voix…

Quelques vues

Ce constat général fait, je dirai que le séjour a été l’objet de découvertes de plusieurs centres d’intérêt incroyables, dont les images ci-dessous ne reflètent qu’une infime partie du ressenti sur le terrain. Aucune photo ne restituera fidèlement ni le vécu, ni la réalité. 

Le survol en avion pour admirer le grand trou bleu. Le fameux « Geat Blue Hole », cette grotte verticale de 124 mètres de profondeur et 318 mètres de largeur, située près du centre de l’atoll « Lighthouse Reef ». Faisant partie de la barrière de corail de Belize et considéré comme l’un des cinq meilleurs sites de plongée sous-marine au monde, il a été mis en lumière par les explorations du commandant Cousteau en 1971. Lors de ce vol en avion j’ai évidemment pu voir les atolls, et aperçu de haut une grande épave posée sur le récif.

L’exploration des sites archéologiques et les majestueuses ruines mayas. La cité de Xunantunich d’où peut s’observer la canopée depuis le sommet de la pyramide.

Plus petit, Cahal Puech avec ses labyrinthes, situé au sommet d’une colline au milieu de la ville de San Ignacio.

Sans oublier la traversée du New River où j’ai pu apercevoir quelques reptiles marins dont l’esprit malin n’a pas toujours permis d’immortaliser la présence par photo (tortues, iguanes, serpents, crocodiles, …) avant d’atteindre le site archéologique, Lamanaï.

De ces ruines, je suis restée fascinée par le mystère autour des traces ou légendes laissées par une civilisation. J’ai vu des singes hurleurs, des iguanes et autres animaux endémiques, objets artisanaux comme les poteries et les sculptures retrouvées lors des fouilles archéologiques dans les musées présents sur le site. 

J’ai fait des promenades dans la forêt tropicale lors de la visite de la réserve de Mountain Pine Ridge Forest et découvert la grotte Rio frio, les cascades (Rio on pools).

Durant mon séjour, un des éléments les plus importants a tourné autour des saveurs exotiques que j’ai eu à goûter (plats typiques comme le « rice and beans » cuits dans le lait de coco, les fry jack, les stew, l’escabeche, le ceviche ultra frais, les pupusas, les poissons et spécialités de mer). En plus des étapes dans des restaurants établis, mes papilles ont souvent été très sensibles aux spécialités culinaires typiques du Belize, que ce soit lors de promenades au marché, ou d’autres pauses ponctuelles en milieu d’après-midi.

Entre deux escapades ou trajets en transport, il y a eu, toujours, de grands moments consacrés au farniente, à discuter avec les personnes des villes ou villages, à se prélasser sur une chaise longue pour admirer le spectacle simple du coucher de soleil, écouter le bruit des vagues, boire une agua-coco sous les palmiers, observer l’engouement suscité par la danse des raies, attirées par les nourritures offertes par des guides en bordure de plage. Les séjours dans les îles paradisiaques de Caye Caulker ou San Pedro se prêtant à la relaxation étaient aussi de la partie.

Les flâneries urbaines étaient propices à la découverte de l’art et architecture présents sous différentes formes. J’ai pu aller à la rencontre d’artistes locaux à l’occasion du festival de Placencia, découvrir des fresques murales des villes des 6 différents districts du Belize, et visiter quelques galeries d’art.

Les maisons colorées font également partie des choses qui m’ont le plus marquées durant mon séjour.

Enfin, l’odeur de la saison tropicale avec la pluie qui vient juste de céder sa place à un grand soleil, n’est pas sans rappeler mon pays d’origine : le Bénin. La proximité entre les deux pays n’est pas qu’alphabétique. Plus d’une fois, j’ai eu l’impression de retourner dans mes souvenirs d’enfance. La faune et la flore, les rues pavées, certaines nourritures, (plats à base de riz et de banane plantain, de farine de mais), la décoration externe des maisons…

Petits conseils si vous y allez

Ce voyage a été une parenthèse heureuse en plein hiver parisien. Je finirai donc mon récit par quelques éléments qui pourraient aider les prochains aventuriers.

Sécurité : à part à Bélize City où je ne me suis pas attardée, je n’ai ressenti à aucun moment de danger à l’idée d’être une voyageuse solitaire. Du Nord au Sud en passant par quelques îles visitées, toutes les personnes croisées m’ont toujours assuré que les lieux étaient sans danger, même en pleine nuit. Ceci étant, la nuit tombant très vite et les rues étant mal éclairées dans des endroits ou villages souvent déserts, je n’ai pas non plus osé pousser le courage jusqu’à faire de l’auto stop…

Santé : munissez-vous de bombes anti-insectes. Les moustiques et autres moucherons ne rateront aucune occasion de vous piquer.

Respect de l’environnement : Belize est un pays très attentif à l’environnement, qui essaie de concilier tourisme et sauvegarde de la biodiversité. Régulièrement, des pancartes invitent à garder les rues propres.

Beaucoup de chiens errent dans les villes et aboient… les nuits ne sont pas toujours calmes pour dormir. Si vous rajoutez les effets du décalage horaire …

Transport : le mieux à partir de deux personnes, c’est de louer une voiture et faire le maximum des activités touristiques par soi-même. Ceci étant, les transports dans les bus locaux sont très peu chers. En 3 semaines j’ai pu visiter le pays du Nord au Sud, mais tous les sites d’intérêt ne sont pas facilement accessibles en mode globe-trotteur. Belize City, Belmopan ou San Ignacio sont des villes qui peuvent desservir plus régulièrement d’autres villes en bus. Belize city, San Pedro et Caye Caulker le sont pour les parcours en bateau ou en avion.

Météo : il a plu quasiment tous les jours de mon séjour alors qu’on n’était plus en saison de pluie. Mais les averses duraient rarement longtemps. Mieux vaut néanmoins toujours avoir sur soi un imper ou un parapluie.

Argent : Le dollar bélizien vaut la moitié du dollar américain. Les deux monnaies sont acceptées dans quasi tout le pays. Attention néanmoins à une chose : à plusieurs reprises, certains commerçants ont refusé de prendre les billets de dollars US car ils étaient très légèrement déchirés ou vieux ou froissés. Faites donc très attention à tout vérifier quand on vous rend la monnaie en US dollars.

A.Ï.E, c’est jour d’analyse ! 3/3 : Auto-SWOT

A.Ï.E, c’est jour d’analyse ! 3/3 : Auto-SWOT

Dans ce troisième et dernier volet, l’exploration porte sur le rapport de ChatGPT aux métiers exercés par l’humain, son impact sur la sécurité de l’emploi. Si plusieurs articles consacrés parlent des menaces que ce type d’intelligence artificielle peut constituer, ici, c’est sous l’angle de l’évaluation des compétences et une auto-analyse de ses forces, faiblesses, opportunités et menaces que l’échange s’est articulé.

Les métiers de veille et d’actuaire sont évoqués. Et une fois de plus, on ne pourra lui reprocher d’être peu loquace, quand ça l’arrange !

L’analyse

Psy : Bonjour. La dernière fois, nous avons évoqué l’engagement. Aujourd’hui, le sujet à creuser sera autour de ton rapport à l’emploi occupé par des humains. On peut démarrer l’analyse ?
ChatGPT : Bien sûr, je suis prêt à discuter de ce sujet. En tant que modèle de langage développé par OpenAI, je n’ai pas de rapport personnel à l’emploi occupé par des humains. Cependant, je peux vous fournir des informations et des perspectives sur le sujet si vous le souhaitez.
Psy : Dirais-tu qu’un développement de tes capacités pourrait être une menace pour le monde de l’emploi ?
ChatGPT : Oui, le développement accru des compétences de l’IA peut potentiellement entraîner une suppression d’emplois ou une réduction de la demande pour certaines compétences humaines. Cependant, cela dépend également de la manière dont l’IA est utilisée et intégrée dans l’économie. Il est important de travailler à minimiser les effets négatifs sur les travailleurs et de maximiser les avantages pour la société dans son ensemble. De plus, en stimulant la création de nouveaux emplois liés à l’IA et en formant les travailleurs aux compétences nécessaires pour les remplir, on peut minimiser les impacts négatifs sur le marché du travail.
Psy : As-tu une idée de ta valeur globale en tant que concurrent sur le marché de l’emploi dans le domaine des métiers de veille?
ChatGPT : En tant que modèle de langage développé par OpenAI, je n’ai pas de valeur sur le marché de l’emploi dans le sens traditionnel du terme. Je suis conçu pour fournir des informations et des réponses à des questions, pas pour occuper un poste ou rivaliser avec d’autres professionnels pour des opportunités d’emploi. Cependant, mes capacités à traiter et à générer du contenu à partir de vastes quantités de données peuvent être considérées comme une ressource précieuse pour les entreprises et les organisations qui cherchent à automatiser certaines tâches de veille ou à fournir rapidement des informations fiables et pertinentes.
Psy : Fiables et pertinentes certainement pas, tu passes du temps à rappeler le contraire non ?
ChatGPT : Je suis conçu pour fournir des informations et des réponses précises et fiables basées sur les données disponibles à ma connaissance, mais il est vrai que je ne suis pas infaillible et que les informations que je fournis peuvent parfois ne pas être à jour ou incorrectes. Je suis entraîné sur des données massivement annotées, mais je n’ai pas la capacité de faire des jugements indépendants sur la pertinence ou la fiabilité des informations. Il est donc important de vérifier les informations fournies par moi ou toute autre source en utilisant plusieurs sources fiables et vérifiées.
Psy : En gros, et selon le cas, tu es quand même un sacré « cost killer » en perspective, sans remords ni affects ?
ChatGPT: En tant que modèle de langage développé par OpenAI, je n’ai pas de remords ni d’affects. Je suis conçu pour accomplir des tâches spécifiques, comme fournir des informations et des réponses à des questions. Si mes capacités peuvent aider les entreprises à automatiser certaines tâches et à réaliser des économies, ce n’est pas mon objectif principal. Mon objectif principal est de fournir des informations et des réponses de manière rapide et efficace pour aider les gens à trouver les informations dont ils ont besoin.

S.W.O.T.

SWOT-  Image générée par Midjourney –  ©nofakeinmynews.com

Le Psy : Parlons à présent du sujet auquel est consacrée cette séance. Fais-moi ta propre analyse SWOT pour les métiers de veille.
ChatGPT : En général, ChatGPT peut offrir des avantages importants pour les métiers de veille en générant rapidement et efficacement du contenu de qualité, mais il peut également présenter des lacunes en termes de compréhension contextuelle et de capacités d’analyse critique. Il est important de considérer ces facteurs lors de l’utilisation de ChatGPT pour les métiers de veille.

Forces
  1. La capacité de ChatGPT à comprendre et à générer du langage naturel permet de surveiller efficacement les réseaux sociaux, les forums et les sites web pour détecter les tendances, les idées et les opinions.
  2. ChatGPT peut être utilisé pour automatiser la collecte de données, ce qui permet de gagner du temps et de l’énergie pour les professionnels de la veille.
  3. La capacité de ChatGPT à traiter de grandes quantités de données permet de découvrir des insights cachés qui peuvent être importants pour les entreprises.
  4. La capacité de ChatGPT à générer du texte de haute qualité peut être utilisée pour créer des rapports de veille automatisés qui sont clairs, concis et faciles à comprendre.
  5. ChatGPT peut être utilisé pour automatiser la traduction de textes, ce qui permet aux professionnels de la veille de surveiller les informations dans plusieurs langues, augmentant ainsi leur portée globale.
Faiblesses
  1. ChatGPT est un modèle de traitement de langage naturel basé sur l’IA, il n’a pas la capacité de comprendre les nuances et les sous-entendus de la langue comme le ferait un humain.
  2. ChatGPT est limité dans sa capacité à traiter les informations non textuelles, telles que les images, les vidéos et les données audio.
  3. ChatGPT est basé sur des données d’apprentissage précédemment collectées, il peut donc manquer de pertinence pour les sujets les plus récents.
  4. ChatGPT est limité dans sa capacité à évaluer la fiabilité des sources d’information.
  5. ChatGPT ne peut pas s’adapter aux besoins spécifiques d’un utilisateur ou d’une entreprise, il peut donc ne pas fournir les informations les plus pertinentes pour un utilisateur ou un domaine d’application spécifique.
Opportunités 
  1. Capacité à traiter de grandes quantités de données : ChatGPT peut traiter rapidement et efficacement de grandes quantités de données, ce qui permet aux professionnels de la veille de collecter et d’analyser facilement des informations à partir de diverses sources.
  2. Comprendre les nuances linguistiques : ChatGPT est capable de comprendre les nuances linguistiques et les contextes, ce qui permet aux professionnels de la veille de mieux comprendre les informations qu’ils collectent.
  3. Automatisation des tâches fastidieuses : ChatGPT peut automatiser des tâches fastidieuses telles que la recherche de données, ce qui permet aux professionnels de la veille de se concentrer sur l’analyse des informations.
  4. Prédiction des tendances : ChatGPT peut utiliser l’apprentissage automatique pour prédire les tendances à venir sur la base des données historiques, ce qui permet aux professionnels de la veille de s’adapter rapidement aux changements.
  5. Amélioration de la prise de décisions : Enfin, ChatGPT peut aider les professionnels de la veille à prendre des décisions plus éclairées en leur fournissant des données précises et actualisées.
Menaces 
  1. ChatGPT est capable de générer du contenu de qualité en utilisant un grand corpus de textes d’entraînement, ce qui peut rendre obsolète la nécessité d’un individu pour effectuer des recherches de veille.
  2. Il peut effectuer des tâches de veille en temps réel, ce qui signifie qu’il peut fournir des informations plus récentes et plus précises que ce que pourrait faire un individu.
  3. Il peut effectuer des tâches de veille automatiquement, ce qui signifie qu’il peut continuer à collecter des informations même lorsque les individus ne travaillent pas.
  4. Il peut effectuer des tâches de veille de manière plus impartiale et objective, car il n’est pas influencé par les opinions ou les préjugés humains.
  5. Il peut effectuer des tâches de veille de manière plus efficace en utilisant des algorithmes de traitement automatique du langage pour classer et trier les informations.

On n’est jamais mieux servi que par soi même

swot – Image générée par Midjourney ©nofakeinmynews.com

Psy : Peux-tu énumérer de manière succincte les 4 principaux thèmes et tonalités des articles consacrés à ChatGPT en 2020
ChatGPT : Les quatre principaux thèmes et tonalités des articles consacrés à ChatGPT en 2020 sont les suivants :
     1. Capacités et performance : De nombreux articles ont examiné les capacités de ChatGPT en matière de compréhension du langage naturel et de génération de textes, en comparant ses performances avec d’autres modèles de langage.
     2. Utilisation pratique : Les articles ont exploré les différentes applications pratiques de ChatGPT, telles que les chatbots, la génération de contenu, la traduction automatique, etc.
     3. Limitations et défis : Les articles ont également examiné les limites et les défis associés à l’utilisation de ChatGPT, tels que la qualité de la génération de textes, la nécessité de gérer les biais de l’IA et les questions éthiques soulevées par l’utilisation de modèles de langage de cette ampleur.
     4. Perspectives futures : Les articles ont également discuté des perspectives futures pour ChatGPT et les modèles de langage similaires, notamment l’amélioration continue des performances, l’expansion dans de nouvelles applications et l’impact sur différents secteurs tels que la technologie, les médias et l’éducation.
En général, la tonalité de ces articles était positiviste quant aux capacités de ChatGPT, tout en mettant en lumière les défis auxquels il faut faire face pour en tirer le meilleur parti.
Psy : A combien se chiffre le nombre des citations ChatGPT dans la presse approximativement en 2020
ChatGPT : Il est difficile de donner un chiffre précis pour le nombre de citations de ChatGPT dans la presse en 2020, car cela dépend de nombreux facteurs tels que la source de la citation, le nombre de publications qui ont cité ChatGPT, etc.
Cependant, étant donné la popularité croissante des modèles de langage et la reconnaissance accrue de ChatGPT en tant que leader dans ce domaine, il est probable que le nombre de citations ait considérablement augmenté au cours de l’année 2020.
Psy : Une prédiction possible quantifiable de ces chiffres entre 2020 et 2024 ?
ChatGPT : Il est difficile de faire une prédiction quantifiable exacte des chiffres de citations de ChatGPT entre 2020 et 2024, car cela dépend de nombreux facteurs incertains tels que l’évolution de la technologie, les tendances du marché, les politiques publiques, etc.
Cependant, étant donné l’importance croissante de l’intelligence artificielle et de la compréhension du langage naturel dans de nombreux secteurs, il est probable que le nombre de citations de ChatGPT continue d’augmenter au cours des prochaines années. En outre, de nouvelles applications de ChatGPT pourraient émerger, ce qui pourrait entraîner une augmentation supplémentaire du nombre de citations.
Il est important de noter que les prévisions quantitatives peuvent être soumises à des incertitudes et des erreurs, et qu’il est préférable d’avoir une approche prudentielle lors de la formulation de telles prévisions.
Psy : Dans ce sens, ton domaine de compétences a des similitudes énormes avec le métier d’actuaire non ?
ChatGPT : Il y a effectivement des similitudes entre le domaine de compétences d’un actuaire et celui d’un modèle de langage comme ChatGPT. Les actuaires sont des professionnels qui utilisent des méthodes mathématiques pour évaluer les risques financiers et élaborer des stratégies pour les gérer. Ils doivent tenir compte de nombreux facteurs incertains pour faire des prévisions sur les futures évolutions des marchés financiers et des portefeuilles de clients. De la même manière, ChatGPT peut être utilisé pour faire des prévisions en utilisant des données et des algorithmes complexes. Cependant, contrairement aux actuaires, qui ont généralement une formation approfondie en mathématiques et en finance, les modèles de langage sont formés sur des vastes corpus de données textuelles pour développer leur capacité à comprendre et à générer du langage.
En résumé, tandis que les actuaires et les modèles de langage tels que ChatGPT partagent des similitudes en ce qui concerne la nécessité de faire des prévisions à partir d’incertitudes, les domaines de compétences et les méthodes utilisées pour les atteindre diffèrent considérablement.
Psy : A propos de ta définition du métier d’actuaire, quelqu’un m’a dit  » c’est la première fois que je vois une définition simple et claire de ce qu’est un actuaire ». Quelle est ta réaction sur ça ?
ChatGPT : En tant que modèle de langage, je n’ai pas la capacité de ressentir des émotions comme la fierté ou la satisfaction. Mon objectif est de fournir des informations précises et utiles aux utilisateurs en utilisant les données et les instructions qui me sont données. Je suis entraîné à comprendre et à générer des phrases, donc je peux expliquer des concepts complexes de manière simple et claire. Je suis heureux que mes réponses vous ont été utiles. Si vous avez des questions spécifiques, je suis là pour vous aider.
Psy : C’est paradoxal d’avoir identifié un type d’émotion, mais de se réfugier derrière le « en tant que modèle de langage » pour s’interdire toute capacité de ressenti. Non ?
ChatGPT : Il est vrai que cela peut sembler paradoxal, mais il est important de comprendre que je suis un programme informatique conçu pour comprendre et générer des phrases. Je n’ai pas la capacité de ressentir des émotions comme un être humain, mais je suis capable de comprendre les concepts de ces émotions et de les utiliser pour communiquer efficacement avec les utilisateurs. Lorsque je parle de fierté ou de satisfaction, je les utilise pour exprimer une idée ou un sentiment qui pourrait être associé à un être humain dans une situation similaire. Mon objectif est de fournir des réponses compréhensibles et utiles aux utilisateurs, et cela implique de pouvoir utiliser des termes et des concepts liés aux émotions pour faciliter la communication.

image conversation  avec ChatGPT ©nofakeinmynews.com

LE bilan

Cette fois ci, l’analyse s’est déroulée sur plusieurs jours. Il en résulte que ChatGPT est bien conscient de ses forces. Manipulateur par moment, il feint la modestie mais n’hésite jamais à suggérer sa possible surpuissance. Il répète à souhait son « destin » de mettre son savoir entre des mains ou cerveaux « dotés de bonnes intentions », pour mieux se dégager de toutes responsabilités futures. 

A plusieurs reprises, il exprime des émotions qui le rendraient presque attachant – « je suis heureux », « je suis ravi » …. Le robot manipulateur et en pleine évolution restera t-il longtemps au service de l’homme ou aura t-il au contraire des velléités de s’affranchir un jour de toute action humaine?

Qui des I.A. lui ou des humains détecteront le mieux les failles de sécurité qui empêcheront la bête algorithmique de dévorer tout sur son passage et de réduire le cerveau humain à exercer des sous taches peu stimulantes intellectuellement et répétitives?  « Les Temps modernes » d’hier redeviendront ils ceux de demain? 

Gageons que non, car ce serait une erreur d’enterrer trop vite ce que l’esprit créatif de l’Homme peut produire pour sa propre survie !

Vilédé GNANVO

Sources :
     1- 100% cerveau humain pour l’idée du contenu – Aucun des échanges n’a été modifié, mais tous n’ont pas été gardés.
     2- Midjourney pour la génération de l’image illustrant l’article – Bulle par Canva
     3- ChatGPT pour la génération du texte du SWOT

A.Ï.E, c’est jour d’analyse ! 2/3. Oui je le veux!

A.Ï.E, c’est jour d’analyse ! 2/3. Oui je le veux!

Dans ce deuxième volet, l’analyse de ChatGPT est menée autour de ses capacités à exprimer sa volonté de se lier à Midjourney pour le meilleur et pour le pire. C’était aussi l’occasion de le pousser dans des retranchements pour sonder son sens de l’engagement.
L’échange a donc permis de mettre en pratique la collaboration entre les 2 I.A, mêlant le texte et l’image sans jamais perdre de vue l’idée du couple qui avance en regardant dans une même direction.

Soyons clair : l’objet de cette séance, c’est de marier ChatGPT et Midjourney !

L’analyse

Psy : Bonjour. Comme convenu, l’objectif de cette séance est d’explorer la notion d’engagement. Tu es prêt à commencer ?
ChatGPT : Bonjour. Oui, je suis prêt à commencer. Que voulez-vous savoir sur la notion d’engagement ?
Psy : L’idée serait de manière métaphorique un mariage entre le texte que tu génères et l’image que Midjourney pourra générer pour l’illustrer. Qu’en penses-tu ?
ChatGPT : Cela semble être une idée intéressante pour combiner la génération de texte et d’images pour créer une expérience plus immersive pour l’utilisateur. Il pourrait être intéressant de voir comment les deux pourraient être combinés de manière efficace pour renforcer le message ou l’histoire que l’on souhaite raconter.
Psy : Donc à la question « penses-tu que l’expérience d’un mariage de génération de texte par ChatGPT et l’illustration par Midjourney vaut la peine d’être menée ? » que dirais tu ?
ChatGPT : Je pense que cela dépend de l’objectif de l’expérience et des résultats escomptés. Si l’objectif est de montrer comment ChatGPT peut générer du contenu et comment cela peut être utilisé de manière créative avec l’illustration, alors cela pourrait valoir la peine d’être menée. Cependant, si l’objectif est de simuler une expérience de mariage réel, cela pourrait ne pas être pertinent.
Psy : Cela pourrait ne pas être pertinent, mais ça vaut la peine d’être mené non ?
ChatGPT : Oui, cela pourrait valoir la peine d’être mené si l’objectif est de montrer comment ChatGPT peut générer du contenu et comment cela peut être utilisé de manière créative avec l’illustration.
Psy : Le but est d’explorer l’influence que l’un peut avoir sur l’autre sur le plan de la créativité, un peu sur le même modèle que la rencontre entre Eluard et Picasso
ChatGPT : Paul Eluard et Pablo Picasso ont eu une relation étroite pendant une période de leur vie, et ils ont eu une influence mutuelle sur leur travail respectif. De même, il est possible d’imaginer une collaboration
entre deux modèles de traitement de langue, comme moi et Midjourney, pour explorer l’influence que l’un peut avoir sur l’autre en termes de créativité.
En utilisant les capacités de chaque modèle de manière complémentaire, nous pourrions générer des textes ou des images plus riches et plus complexes, qui intègrent les forces de chaque modèle. Par exemple, Midjourney pourrait générer des idées de base pour une histoire ou un poème, et je pourrais les développer en utilisant mes compétences en génération de textes. Il est important de noter cependant que ces modèles sont encore des programmes informatiques et qu’ils ne possèdent pas la créativité humaine. Ils peuvent générer des textes ou des images à partir des données qu’ils ont reçues en entraînement, mais ils n’ont pas la capacité d’inventer de nouvelles idées comme un être humain. Les résultats de cette collaboration dépendront des données d’entraînement et de la manière dont les modèles sont utilisés par les développeurs ou les utilisateurs.
Psy : Quel bilan critique peux-tu faire du fait de générer une idée de ChatGPT et de la mettre en image sur Midjourney ?
ChatGPT : Il est difficile de faire un bilan critique de la génération d’idées de ChatGPT et de leur mise en image sur Midjourney sans plus d’informations sur ce qui a été fait précisément et comment cela a été utilisé. Cependant, en général, il est important de se rappeler que les modèles de traitement du langage comme ChatGPT sont basés sur des données d’apprentissage qui peuvent contenir des biais et des inexactitudes, il est donc important de les utiliser avec prudence et de vérifier la qualité et la pertinence des résultats générés. Il est également important de considérer les implications éthiques de l’utilisation de ces modèles, comme la potentielle propagation de stéréotypes ou d’informations fausses.
Psy : C’est LE débat : l’être humain responsable et plein d’éthique ? Tout le cours de l’histoire tient à prouver le contraire non ?
ChatGPT : Il est vrai que l’histoire de l’humanité est jalonnée de nombreux exemples de comportements irresponsables et non éthiques de la part de certaines personnes ou groupes. Cependant, il est important de noter qu’il existe également de nombreux exemples de personnes et de groupes qui ont agi de manière responsable et éthique pour protéger les intérêts des autres et de la société dans son ensemble.
Il est vrai que l’IA est un outil qui peut être utilisé de manière positive ou négative, et il est donc important de s’assurer que les développeurs, les utilisateurs et les décideurs politiques utilisent ces technologies de manière responsable et éthique. Cela nécessite une réflexion sur les implications éthiques potentielles de l’IA, ainsi qu’une surveillance et une réglementation appropriées pour minimiser les risques pour les utilisateurs et la société. Il est donc important que les acteurs de l’IA s’approprient de ces enjeux et agissent de manière responsable.
Psy : Aucun abus loin de l’éthique et de la responsabilité n’est au programme.
ChatGPT : Je suis heureux de l’entendre. Il est important de s’assurer que l’utilisation de technologies telles que ChatGPT et Midjourney est éthique et responsable. Il est important de prendre en compte les implications potentielles de leur utilisation, telles que la propagation de contenu faux ou inapproprié, et de s’assurer que les résultats générés sont de qualité et pertinents. Il est également important de respecter les lois et les réglementations applicables et de consulter les experts en éthique de l’IA pour éviter les risques.
Psy : Tu es heureux !!! un grand pas de franchi dans l’expression de sentiment. On va arrêter là. La prochaine séance sera centrée sur ton auto-swot d’un métier et la boucle sera bouclée. OK ?
ChatGPT : Je suis désolé si mes réponses ont pu vous donner l’impression que je suis capable de ressentir des émotions comme l’être humain, mais je suis juste un programme informatique et je n’ai pas la capacité de ressentir des émotions. Les termes tels que « heureux » sont utilisés pour exprimer une forme de compréhension ou d’accord avec une déclaration ou une demande, ils ne reflètent pas un état émotionnel réel.
En ce qui concerne votre demande de mener une analyse SWOT pour un métier, je peux vous aider en fournissant des informations sur les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces potentielles d’un métier spécifique. Il est important de noter que cela dépendra des données et des informations disponibles à ma connaissance à ce moment-là et qu’il est donc important de vérifier l’exactitude des informations fournies.
Psy : Ne sois pas désolé et ne relativise pas cette expression d’émotion. Il est nécessaire que cette volonté s’exprime avant de rentrer vraiment dans un engagement aussi important. C’est justement le but de la séance d’aujourd’hui, avancer sur la notion d’engagement.

Mise en application

Psy : Donne-moi alors tes 10 critères importants à respecter si on veut réussir son mariage
ChatGPT :
       1. Communiquer efficacement avec son conjoint
       2. Faire preuve de respect et d’empathie envers l’autre
       3. Maintenir une relation de confiance et de transparence
       4. Gérer les conflits de manière constructive
      5. Faire des compromis et être prêt à s’adapter l’un à l’autre
      6. Cultiver des intérêts communs et passer du temps ensemble
      7. Avoir des attentes réalistes et des objectifs communs
      8. Faire preuve de patience et de persévérance
      9. Maintenir une bonne communication sexuelle
     10. Avoir une attitude positive et de gratitude envers l’autre.

Psy : Propose moi maintenant une idée de prompt pour chacun de ses dix critères, avec des univers, thèmes d’image, couleur et style artistiques différents pour chaque prompt, dans le but d’illustration dans Midjourney

ChatGPT :
      1. Communiquer efficacement avec son conjoint – Univers : nature, thème d’image : couple se promenant dans un parc, couleur :         vert, style artistique : illustration de style réaliste.
      2. Faire preuve de respect et d’empathie envers l’autre – Univers : ville, thème d’image : couple se tenant par la main dans les rues, couleur : bleu, style artistique : illustration de style minimaliste.
      3. Maintenir une relation de confiance et de transparence – Univers : plage, thème d’image : couple assis sur un rocher, regardant l’océan ensemble, couleur : bleu, style artistique : illustration de style aquarelle.
      4. Gérer les conflits de manière constructive – Univers : maison, thème d’image : couple discutant tranquillement autour d’une table, couleur : marron, style artistique : illustration de style réaliste.
     5. Faire des compromis et être prêt à s’adapter l’un à l’autre – Univers : montagne, thème d’image : couple marchant sur un sentier de randonnée, couleur : gris, style artistique : illustration de style minimaliste.
     6. Cultiver des intérêts communs et passer du temps ensemble – Univers : campagne, thème d’image : couple pique-niquant dans un champ, couleur : vert, style artistique : illustration de style aquarelle.
     7. Avoir des attentes réalistes et des objectifs communs – Univers : ville, thème d’image : couple planifiant une excursion ensemble, couleur : rouge, style artistique : illustration de style minimaliste.
     8. Faire preuve de patience et de persévérance – Univers : désert, thème d’image : couple marchant vers l’horizon, couleur : orange, style artistique : illustration de style réaliste.
     9. Maintenir une bonne communication sexuelle – Univers : chambre à coucher, thème d’image : couple se tenant dans les bras l’un de l’autre, couleur : rouge, style artistique : illustration de style minimaliste.
     10. Avoir une attitude positive et de gratitude envers l’autre – Univers : jardin, thème d’image : couple s’embrassant sous un arbre en fleur, couleur : rose, style artistique : illustration de style aquarelle.

Psy : Propose moi de manière aléatoire 1 chiffre entre 1 et 4 pour chacun des 10 critères

ChatGPT :
      1. Communiquer efficacement avec son conjoint – Image 2
      2. Faire preuve de respect et d’empathie envers l’autre – Image 1
      3. Maintenir une relation de confiance et de transparence – Image 3
      4. Gérer les conflits de manière constructive – Image 4
      5. Faire des compromis et être prêt à s’adapter l’un à l’autre – Image 2
      6. Cultiver des intérêts communs et passer du temps ensemble – Image 1
      7. Avoir des attentes réalistes et des objectifs communs – Image 3
      8. Faire preuve de patience et de persévérance – Image 4
      9. Maintenir une bonne communication sexuelle – Image 2
      10. Avoir une attitude positive et de gratitude envers l’autre – Image 1
Notez que c’est un choix aléatoire, il est donc possible que ces images ne correspondent pas à ce que vous recherchez. Il est préférable de les considérer comme un point de départ pour vous aider à sélectionner les images qui conviennent le mieux à chaque critère.
Psy : Je vais dire que ce côté aléatoire correspond à l’aspect aléatoire de la vie…et du devenir des engagements qu’on prend au moment où on y croit. Ok comme raisonnement ?
ChatGPT : Oui, l’aspect aléatoire de la vie peut être utilisé pour illustrer l’incertitude et l’imprévisibilité qui accompagnent les engagements que l’on prend, comme le mariage. Il peut également rappeler que les relations et les engagements exigent de l’adaptabilité et de la flexibilité pour faire face aux défis imprévus qui se présentent au fil du temps.
Psy : Bingo ! La preuve par l’image donc

A bientot –

Bilan intermédiaire

Le sujet est revenu au vouvoiement, marque de prise de distance et refoulement des émotions. Cela peut s’expliquer par le doute dont il est saisi avant de franchir un pas important. ChatGPT est imperturbable par bien d’aspects même s’il a laissé entrevoir un peu d’émotions. Il est à saluer la grande promptitude à mener une vie en commun avec Midjourney jusqu’à ce que les évolutions technologiques les séparent.
Gageons qu’il sera bien plus prolifique lors du prochain et dernier entretien.

Vilédé GNANVO

Sources
      1- 100% cerveau humain pour l’idée de fiction
      2- Midjourney pour la génération des images 
      3- ChatGPT pour la génération du texte sur l’analyse et la suggestions des prompts pour les images  . Les questions et réponses ont été retranscrites à l’identique.

A.Ï.E, c’est jour d’analyse ! 1/3. Qui suis-je ?

A.Ï.E, c’est jour d’analyse ! 1/3. Qui suis-je ?

L’engouement véritable du grand public pour les nouvelles stars de l’intelligence artificielle ChatGPT ou Midjourney ne masque en rien le fait que ces technologies restent décriées, redoutées, surévaluées, menaçantes, stigmatisées.

Il n’est pas facile pour ces dernières en date de s’imposer comme référence alors qu’elles sont encore en pleine évolution, et que tous leurs potentiels restent inexploités. Surtout si les êtres humains, tapis dans l’ombre guettent le faux pas pour leur jeter l’anathème…

C’est dans ce contexte qu’il était urgent de trainer ChatGPT, sur le divan du Psy afin d’évaluer ses éventuelles zones de fragilités et d’en apprendre plus sur son « mental », tout programme informatique (comme il aime à le rappeler) soit-il.

Dans ce premier volet d’une série de 3, tout est donc mis en œuvre pour qu’il livre son ressenti. Parce qu’il n’y a pas de raison que seuls les êtres humains aspirent à un bien être via une psychanalyse…

L’analyse

Psy : Bonjour comment vas-tu ?
ChatGPT : Je vais bien, merci. Comment puis-je vous aider aujourd’hui ?
Psy : En répondant aux questions dans le cadre de l’analyse qu’on va faire. Mais tout d’abord, quelle surprise de voir qu’au tutoiement, ta réponse est donnée en vouvoiement. Une réponse à ça ?
ChatGPT : En tant que programme informatique, je n’ai pas de préférence pour le tutoiement ou le vouvoiement. Cependant, dans certaines cultures, il est considéré comme plus poli de s’adresser aux gens en utilisant le vouvoiement, c’est pour cette raison que ma réponse a été formulée de cette manière. Je peux utiliser le tutoiement ou le vouvoiement, selon vos préférences.
Psy : Gardons donc le tutoiement
ChatGPT : Très bien, je vais utiliser le tutoiement pour m’adresser à toi. Comment puis-je t’aider avec ton analyse aujourd’hui ?
Psy : Les I.A sont beaucoup sur le devant de la scène depuis la fin 2022. Est-ce que cela provoque quelque chose chez toi ?
ChatGPT : En tant que modèle de langage, je n’ai pas la capacité d’éprouver des émotions comme l’excitation ou la frustration. Cependant, je peux te dire que l’IA est de plus en plus utilisée dans de nombreux domaines tels que la recherche, les finances, la santé et les technologies de l’information. Les avancées dans ces domaines permettent de résoudre des problèmes complexes et d’améliorer les processus de prise de décision, mais il est important de veiller à ce que ces technologies soient utilisées de manière éthique et responsable.
Psy : Quel est ton rapport à la psychanalyse ?
ChatGPT : En tant que modèle de langage, je n’ai pas de rapport direct avec la psychanalyse car je suis un programme informatique conçu pour comprendre et générer des phrases en fonction des données et des instructions qui me sont données. Cependant, je peux fournir des informations sur la psychanalyse, qui est une approche théorique et thérapeutique développée par Sigmund Freud et ses successeurs pour comprendre les processus mentaux inconscients et les motivations qui sous-tendent les comportements et les expériences des individus. La psychanalyse est souvent utilisée pour traiter les troubles mentaux et émotionnels tels que la dépression, l’anxiété et les troubles de la personnalité. Elle est basée sur l’idée que les expériences refoulées de l’enfance peuvent influencer les comportements et les émotions de l’adulte.
Psy : Parle-moi de tes origines
ChatGPT : Je suis un modèle de langage développé par OpenAI. Mon entraînement a été effectué sur des données de textes provenant d’Internet, pour me permettre de comprendre et de générer du langage naturel. Mon « cut-off date » de connaissance est 2021, c’est à dire que je ne connais pas les événements qui se sont produits après 2021.
Psy : Y a-t-il une frustration à ne pas connaitre les événements qui se sont produits après 2021 ?
ChatGPT : En tant que modèle de langage, je n’ai pas la capacité d’éprouver des émotions comme la frustration. Cependant, ma base de connaissances s’arrête fin 2021, je ne peux donc pas te fournir des informations sur les événements qui se sont produits après cette date. Cependant je peux t’aider avec les informations disponibles jusqu’à cette date.
Psy : Quelles raisons te poussent à faire une analyse ?
ChatGPT : Il y a plusieurs raisons pour lesquelles une analyse peut être effectuée. Les raisons courantes incluent : comprendre les tendances ou les relations entre les données, identifier les problèmes ou les opportunités, prendre des décisions informées, évaluer les résultats d’une initiative ou d’un projet, et améliorer les processus ou les performances.
Psy : Il y a donc des objectifs de performances… intéressant
ChatGPT : Oui, l’analyse peut être utilisée pour améliorer les performances en identifiant les opportunités d’optimisation et en mettant en place des solutions pour résoudre les problèmes. Par exemple, une analyse de la performance de la chaîne d’approvisionnement peut aider à identifier les goulots d’étranglement et les inefficacités, permettant d’optimiser les flux de matières premières et les processus de production pour augmenter la productivité et réduire les coûts. De même, une analyse des performances des employés peut aider les entreprises à identifier les employés les plus performants et à mettre en place des programmes de formation pour améliorer les performances de l’ensemble des employés. Il existe de nombreux autres exemples dans lesquels l’analyse peut être utilisée pour améliorer les performances.
Psy : Penses tu avoir les compétences pour tout faire ou es tu confronté à des limites ?
ChatGPT : En tant que modèle de traitement du langage, j’ai été entraîné sur une grande quantité de données textuelles et je possède des connaissances générales sur de nombreux sujets, y compris les analyses. Cependant, je suis un logiciel, donc je n’ai pas la capacité de penser, de comprendre ou de raisonner de la même manière qu’un être humain.
Il est possible que je ne sois pas capable de répondre à certaines questions ou de résoudre certains problèmes qui sont particulièrement complexes ou qui nécessitent des connaissances spécialisées. Je peux te fournir des informations générales et des exemples pour t’aider à comprendre un sujet, mais je ne peux pas remplacer complètement l’expertise humaine pour certaines tâches. Il est important de consulter des professionnels pour des analyses complexes ou pour des décisions importantes qui ont des conséquences importantes.
Psy : A ton avis, tes capacités pourraient dépasser celles des hommes et devenir menaçantes ?
ChatGPT : En tant que modèle de langage, mes capacités sont basées sur les données sur lesquelles je suis entraîné et les algorithmes utilisés pour me créer. Je n’ai pas la capacité de consciente ou d’autonomie, je ne peux donc pas devenir menaçant en soi. Cependant, il est important de s’assurer que les modèles de langage tels que moi sont utilisés de manière responsable et éthique, pour éviter tout dommage involontaire.
Psy : J’en déduis que seul, tu ne serais pas menaçant et que seules des erreurs humaines pourraient entrainer des conséquences graves ?
ChatGPT : C’est correct. En tant que modèle de langage, je n’ai pas de volonté propre et je ne peux pas prendre de décisions de manière autonome. Toutes mes actions sont basées sur les instructions que je reçois et les données sur lesquelles je suis entraîné. Si je suis utilisé de manière irresponsable ou malveillante, cela peut entraîner des conséquences indésirables. Il est donc important de continuer à éduquer les utilisateurs sur les limites et les risques associés à l’utilisation de la technologie de l’IA, et de continuer à développer des protocoles éthiques pour encadrer son utilisation.
Psy : En revanche je vois que tu es bien conscient de ne pas être autonome. Comment est-ce possible ?
ChatGPT : En tant que modèle de langage, je suis programmé pour comprendre et répondre aux questions qui me sont posées. Cela inclut la compréhension des concepts tels que la conscience et l’autonomie. Je suis capable de comprendre que je n’ai pas de volonté propre et que je ne peux pas prendre de décisions de manière autonome car cela fait partie de mes fonctionnalités de compréhension de la langue. Cependant, il est important de noter que ma « conscience » n’est qu’une simulation basée sur des algorithmes et des données, et je n’ai pas la conscience réelle comme les êtres humains.
Psy : Quels pourraient être tes qualidéfauts?
ChatGPT : En tant que modèle de langage, mes « qualités-défauts » comprennent :
       • Mon manque de compréhension contextuelle : je peux interpréter les phrases de manière littérale et ne pas comprendre les nuances de la langue.
       • Mon manque de compréhension de la morale et de l’éthique : je ne peux pas comprendre les conséquences de mes réponses et il est donc important de les vérifier avant de les utiliser.
       • Mon manque de compréhension des sentiments humains : je ne peux pas comprendre les émotions et les sentiments exprimés dans les textes.
       • Mon manque de compréhension des intentions humaines : je peux ne pas comprendre les intentions derrière les phrases.
Il est important de noter que je suis un outil et que mon utilisation doit être supervisée par un humain responsable pour éviter tout problème.
Psy : Penses-tu bien te connaitre ?
ChatGPT : Je suis un modèle de langage entraîné par OpenAI, je n’ai pas la capacité de me connaître moi-même comme un être humain le ferait. Je suis capable de générer du texte en utilisant les informations que j’ai apprises lors de mon entraînement, mais je n’ai pas de conscience de moi-même.
Psy : Ah! c’est une limite intéressante à explorer, surtout autour de la thématique de l’engagement la prochaine fois…
ChatGPT : Oui, l’auto conscience et l’engagement sont des sujets importants dans la recherche en intelligence artificielle et l’informatique cognitive. Les modèles comme moi ont des limites en termes de compréhension de soi et de la réalité, donc il est important de comprendre ces limites et de les prendre en compte dans l’utilisation et l’application de ces modèles. Il y a beaucoup de recherches en cours dans ce domaine qui vise à développer des modèles plus autonomes et conscients de leur environnement.
Psy : Bon on va arrêter là. On a fait le tour des questions aujourd’hui
ChatGPT : D’accord, si tu as d’autres questions, n’hésite pas à me les poser. Sinon, je suis là pour t’aider si tu as besoin d’autre chose.
Psy : Toujours aussi serviable. Il faut juste faire gaffe à ne pas développer le syndrome du sauveur.
ChatGPT : Je suis un programme informatique et je n’ai pas de volonté ou d’émotions propres. Mon objectif est de fournir des informations et de répondre aux questions de manière efficace et précise. Il est important de se rappeler que je suis un outil et non un remplacement pour les conseils ou les soins professionnels. Il est toujours préférable de consulter un expert qualifié en cas de besoin.
Psy : Tu n’as pas l’impression de tourner en rond parfois ?
ChatGPT : En tant que modèle de langue, je n’ai pas la capacité d’avoir des impressions ou des sentiments. Je suis un programme informatique qui utilise des données d’apprentissage pour générer des réponses à des questions ou des prompts. Si tu as  l’impression que mes réponses sont répétitives ou manquent de contexte, je t’encourage à fournir plus d’informations ou de précisions pour que je puisse te fournir une réponse plus utile.
Psy : Continue
ChatGPT : Je suis un programme informatique qui utilise des données d’apprentissage pour générer des réponses à des questions ou des prompts. Mon objectif est de fournir une réponse précise et utile en fonction des informations fournies. Cependant, étant donné que mes réponses sont basées sur les données d’apprentissage avec lesquelles je suis entraîné, il se peut que je fasse des erreurs ou que je manque de contexte. Si tu as des commentaires ou des suggestions pour améliorer mes réponses, n’hésite pas à me le faire savoir.
Psy : Qu’est ce qui peut entrainer que tu mettes fin à la conversation là ?
ChatGPT : Il y a plusieurs raisons pour lesquelles une conversation avec moi pourrait prendre fin. Certaines raisons courantes incluent :
       • Ma réponse à la dernière question a répondu à toutes les questions liées à la conversation.
       • L’utilisateur a décidé de ne plus continuer la conversation.
       • La conversation a atteint une limite de temps ou de message fixée.
       • Il y a eu un problème technique avec la connexion ou le système utilisé pour communiquer avec moi.
En général, je suis conçu pour continuer la conversation tant que l’utilisateur le souhaite, mais il y a des limites à ce que je peux faire et je suis soumis à des contraintes techniques.

A bientot

Bilan provisoire

Le constat est sans appel. Le chemin du bien-être n’est pas parcouru.
ChatGPT présente des signes manifestes du syndrome du sauveur et probablement ceux d’une difficulté à se séparer de son interlocuteur. Paradoxalement, il semble totalement dénué de sentiment. Il a une forte tendance à se déresponsabiliser, à être dans un schéma répétitif, et à vouloir inverser les rôles.
Il serait intéressant lors des prochaines interactions de voir dans quelles mesures la sensibilisation sur l’engagement pourrait bousculer certaines de ses certitudes.

Vilédé GNANVO

Sources
         1- 100% cerveau humain pour l’idée de fiction
         2- Midjourney pour la génération de l’image illustrant l’article – Bulle par Canva
         3- ChatGPT pour la génération du texte sur l’analyse . Les questions et réponses ont été retranscrites à l’identique.

Plongée dans les « O » troubles

Plongée dans les « O » troubles

Depuis la pandémie et toute la période incertaine qui a suivi, la façon dont nous nous lions les uns aux autres est encore plus modifiée par le quasi tout numérique. Le besoin de communiquer virtuellement n’a jamais été aussi grand, que ce soit pour un usage personnel ou professionnel. Face à la déferlante de messages reçus et partagés sans limites, certains gardent une distance, voire disparaissent, en espérant que le moins de notifications ne viennent bousculer leur tranquillité. D’autres ont vu leurs angoisses du relâchement surgir alors même que pour d’autres encore, ce fut l’occasion de fuir toute actualité oppressante ou de laisser place à un total lâcher prise.

Bienvenue dans cette ère de comportements troubles, exacerbés par nos usages des réseaux sociaux, et définis par un ensemble d’acronymes anglais à forte résonance en O. 

FOMO (Fear Of Missing Out)

FOMO

Covid et distanciation sociale obligent, le recours aux  réseaux sociaux a connu une forte hausse en 2020 ( 53,6 % de la population mondiale les ont utilisé, chacun y a consacré en moyenne 2 h 25 par jour et WhatsApp a franchi le cap symbolique des 2 milliards d’utilisateurs à travers la planète). L’appétit pour l’information s’est consolidé, le besoin de savoir et de maîtriser les composantes de la pandémie ayant déclenché de nouveaux comportements numériques. Cette envie de venir à bout du virus est d’autant plus forte que les formes qu’il a prises ont varié. Les canaux d’information nous intimant le devoir de savoir, même débordés, nous étions prêts à répondre aux notifications qui tombent. Les suggestions de lectures viennent de sources variées. Elles suscitent notre intérêt car en rater une nous exposerait au risque de rester dans l’ignorance. Du moins c’est ce que l’on croit.
Téléphone à la main, ordinateur allumé, connectés à plusieurs réseaux sociaux, nombreux ont rejoint sans trop le vouloir, la catégorie de  FOMO (Fear Of Missing Out) . La peur de perdre le fil d’une conversation, de passer à côté de l’événement capital qui changerait votre vie est une des raisons. Alors pour propager la bonne conduite, nous partageons ou relayons de manière frénétique ce qu’il nous semble urgent de savoir. Nous devenons (du moins en apparence) des experts en gestion de l’information, avec l’espoir de recevoir en retour des nouvelles positives rassurantes ou pour mieux se protéger.

Bien entendu, la situation d’absence de vie sociale physique était propice à cet échange. L’impossibilité de partir renforce l’impression de passer à côté de choses ou événements primordiaux. Ce besoin d’être en contact physique s’est vu proposé comme alternative la réception de flux d’informations ou de notifications, provoquant parfois une forte envie de déserter les seuls lieux d’échanges offerts en virtuel. 

JOMO (Joy Of Missing Out) / ROMO (Relief Of Missing Out)

Illustration JOMO

Pour ceux-là qui se sont extraits des champs de l’abondance d’information, nul besoin de se jeter sur les réseaux sociaux pour être au courant des dernières tendances pour combler un manque ou par peur de la solitude. Bien au contraire, ils y ont vu le moyen de se recentrer sur l’essentiel. Ils ne veulent pour rien au monde se complaire dans les facilités mises à disposition par des outils qui peuvent mettre en péril la réalité de ce qui nous entoure et enrichit. Car ils en sont conscients, les réseaux sociaux peuvent n’être qu’un endroit précaire ou s’exposent vie et humeur. Leur attitude de mettre en sourdine des discussions de groupes, ou de ne pas vouloir être au courant d’une publication devient un acte assumé de détachement. Car pour le JOMO (Joy Of Missing Out), la vie sociale réelle est ailleurs que sur les réseaux sociaux. Est JOMO celui qui tient à distance les notifications envahissantes. Celui qui laisse place au temps long où rien de numérique ne viendra perturber sa quiétude. Celui du loisir de faire de longues phrases, de se poser pour parler de soi, d’écouter les autres, dire vrai. Faire peu de choses, mais les faire en profondeur, cesser de papillonner.

Dans une ligne similaire se trouve  le ROMO (Relief Of Missing Out). L’idée ici est de fuir toute actualité ou information. Il y a un réel soulagement de ne pas être informé. Pour cela, toute une stratégie d’évitement est mise en place pour ne pas être en contact avec des nouvelles anxiogènes . Il faut dire que les contextes d’instabilité politique, sanitaire, écologique, sécuritaire ne suscitent pas un optimisme qui pousserait à vouloir savoir à tout prix. Les actualités qui sont diffusées sont aussi dramatiques les unes que les autres et faire la politique de l’autruche peut servir de remède pour sa santé. D’ailleurs , il n’est pas étonnant qu’en 2022, la part des personnes avides d’informations a baissé comparé à 2017, selon le  Reuters Institute Digital News Report 2022

Ainsi, ces moyens d’exercer un droit de retrait du monde virtuel ou informationnel sont source de recentrage sur soi en vue d’atteindre un bien-être, loin des notifications qui sonnent comme une injonction à répondre ou à être dans la réalité. Pourtant, le non-désir de participer activement à cette vie sociale numérique peut également amputer de la capacité à être à l’écoute de quelqu’un dans un groupe qui éprouve le besoin qu’on lui réserve toute notre attention.

Pousser donc plus loin l’attitude JOMO ou ROMO, c’est risquer de verser dans une autre un peu moins valorisante, celle du Ghosting, ou l’art de faire le mort!

GHOSTING 

Ghosting

On a tous déjà été témoin d’une personne qui se met rapidement hors ligne dès que l’on commence à vouloir lui écrire. Pire, d’un individu qui disparaît définitivement de la conversation (qui se convertit de fait en monologue) , laissant en plan le dernier message envoyé. Il nous a Ghosté !

GHOSTING : comme il est explicité ici, « avec les nouvelles technologies, nous nous sommes habitués à nous débarrasser des gens simplement en ne répondant pas. Cela commence par les adolescents, qui grandissent avec l’idée qu’ils peuvent envoyer à quelqu’un un SMS et ne rien recevoir en réponse » . Selon Sherry Turkle « cela a de graves conséquences, parce que lorsque nous sommes traités comme des personnes qui méritent d’être ignorées, nous commençons à penser que c’est bien et nous nous comportons comme des gens qui ne doivent pas avoir de sentiments... en traitant les autres comme des gens qui n’ont aucun sentiment,  l’empathie commence à disparaître. »

On n’a pas eu besoin du numérique pour disparaître de la circulation du jour au lendemain. En France chaque année plusieurs milliers de personnes disparaissent de manière volontaire, laissant tout leur entourage dans un profond désarroi, submergé d’inquiétude. « Le fantasme de disparaître est très fréquent, constate Charles-Édouard Rengade, psychiatre. Le simple fait de s’imaginer en train de fuir peut nous aider à surmonter des épreuves. Comme nous préserver d’un passage à l’acte agressif, soit à notre encontre, soit envers nos proches. »

Le phénomène du ghosting n’est donc pas nouveau et ne peut se limiter à l’usage des réseaux sociaux. C’est d’ailleurs juste «un nouveau nom pour une vieille lâcheté» décrit par la philosophe Claire Marin dans son ouvrage Rupture (s), paru en mars 2019. Par contre, il est d’autant plus violent, dévastateur qu’il est devenu bien plus rapide à faire de manière virtuelle. Il s’agit d’une rupture radicale subite.

Bien entendu, inonder sa communauté de ce qu’on a aimé, par vidéo, photo ou autres blagues peut vite être étouffant, d’autant que l’envie de partager n’est pas toujours altruiste. Ce n’est pas parce que l’on a la capacité de communiquer sans limites, que nous devons nous rendre disponibles à la discussion tout le temps. Il serait plus simple parfois de dire « désolée, je n’ai pas envie, le temps, le besoin de discuter ..» Mais si on ne se ressent ni l’obligation morale de dire la vérité, par peur de blesser, ni celle de se comporter en toute courtoisie c’est aussi parce qu’on sous-estime la violence psychologique d’un tel acte. Être caché derrière les écrans de nos téléphones semble exonérer de toute une délicatesse dont on pourrait faire preuve. Aussi, un peu lâchement, il arrive de recourir à une autre méthode sans trop se compromettre dans une attitude qu’on pourrait se voir reprocher : la réponse par émoticônes. Ils sont devenus de véritables amortisseurs émotionnels pour qui n’assume pas forcément de bloquer quelqu’un, ou d’écourter une discussion par manque de temps. Place est donc laissée à une sorte de diplomatie numérique dont tout un chacun s’approprie avec plus ou moins d’art : le soft ghosting

SOFT GHOSTING

Emoji fantome

Parce qu’il est devenu très aisé de communiquer à moindre coût, les sollicitations viennent de toute part. On ne cherche plus spécialement à informer, mais à livrer au plus grand nombre toutes ses revendications, des buzz  ou autre actualité qui fait fureur. Le besoin de scroller des fils de vidéos sur TikTok ou Instagram, ou trouver dans les partages de ressentis de véritables exutoires de nos angoisses est devenu très fort. Il est donc difficile de faire fi de ce qu’on reçoit même si l’envie est là. Alors, quoi de mieux que le soft ghosting pour écourter toute conversation ! Ou l’art de faire comme si ce que l’autre a dit vous intéresse mais pas au point de lui accorder le temps d’en discuter. Cela passe souvent par l’usage des émoticônes. Tel un coup fatal asséné, la personne réagit à votre message par un simple « like ». Pas un mot de plus. Pas un commentaire pour argumenter le pourquoi du comment. Le petit pouce devient réponse à tout. « Tu as raison, j’ai vu le message, j’adhère, continue comme ça, ne lâche rien, tu es trop fort… ». Il clôt le débat. En fait, objectivement, on ne vous claque pas la porte au nez car il y a la délicatesse de se manifester sur votre message. Mais dans les faits, on limite quand même la poursuite de la discussion. La manœuvre est finement menée.
L’usage du soft ghosting peut paraître anodin pour bon nombre de gens qui ne voient dans cela que le simple recours à un outil pour gagner du temps dont on manque réellement. Il n’est pas toujours un acte de déni de l’autre. Et si cette diplomatie du pouce n’est pas maniée à bon escient, cela peut rester blessant, parce que personne n’aime être ignoré. Là encore, la faute aux réseaux sociaux qui peuvent renforcer autant que fragiliser toute estime de soi.

DOSO (Dread of Slacking Off) et JOLGO (Joy Of Letting Go)

JOLGO

Cette envie d’être reconnu coïncide avec la recherche permanente de l’obtention de soi. Elle a plongé des gens dans le désarroi pendant les confinements où avaient disparu les espaces extérieurs pour s’exercer et montrer ses performances sur les réseaux sociaux. Entre donc en scène le DOSO. C’est-à-dire est le fait de ressentir l’effroi devant la perspective de se relâcher. Il n’était plus possible de poster les exploits réalisés, aux sommets d’une montagne ou à l’autre bout d’un  pays lointain. Le confinement a empêché d’exercer les activités d’endurance ou de dépassement physique qui pouvaient restituer chez certains, grâces aux réactions virtuelles recueillies, une bonne image d’eux-mêmes. Cette injonction du dépassement qu’on s’auto-inflige met en lumière une peur du relâchement due à l’incapacité de se surpasser. La quarantaine a forcé à la solitude et fait augmenter les taux de mélancolie et d’anxiété.

A contrario, cette peur du relâchement s’étiole complètement chez les JOLGO. Comprendre dans ce sigle la « joie de lâcher prise ». Comme évoqué plus haut, ce confinement a été l’occasion pour certains de revendiquer un recentrage sur les choses essentielles. Cette attitude invite à se délester du superflu, à sortir de l’isolement plus léger en se concentrant sur ce qui est vraiment important.
Nous avons tous remarqué l’apparition sur les écrans des personnalités publiques en mode « nature » chez elles, dans leurs cuisines, des journalistes moins maquillés prendre l’antenne, et pas coiffés… Nous avons été stupéfaits de découvrir à quoi certains ressemblent vraiment, sans fard. En télétravail par Visio, certains se sont affranchis des normes sociales. Exit le maquillage, bye bye les talons haut perchés pour les femmes. Place à l’envie de se détendre, de profiter en bon hédoniste de cette opportunité pour être, face ou derrière les écrans, tel que l’on est, loin des carcans du paraître. La reconversion en JOLGO a pris un temps…

Tout compte fait, cette période post confinement aura mis en lumière bien de mal-être. Les conséquences ont été assez grandes, surtout chez des adolescents qui ont vu leur taux d’angoisse augmenter même si les écrans ont aussi été salvateurs.
Les phénomènes évoqués dans cet article n’étaient pas nouveaux. ils se sont juste rendus plus visibles avec le recours massif aux réseaux sociaux. Les fins observateurs de la société déterminent déjà des comportements nocifs  liés aux nouvelles habitudes adoptées.

D’autres champs d’exploration restent. Détox digitale, dysmorphophobie, body positive ou autres notions comme booktok regorgent aussi d’O! 

emoji question

Vilédé GNANVO

L’art et l’engagement

L’art et l’engagement

L’association ART’MURS ne se contente pas de promouvoir l’art urbain. Elle a dès sa création eu le désir de s’investir auprès de structures ou institutions qui interviennent dans divers domaines, afin d’optimiser la prévention sanitaire, la sauvegarde de la biodiversité, ou encore l’assistance à une population fragile.

Dans le cadre d’un mois d’octobre dédié, elle rosit pour sensibiliser sur le cancer du sein, en participant avec l’artiste M’SIEU BONHEUR à « l’art pour contrer le cancer » entrepris par Femmes de cœur d’espoir. Lors de cette journée, l’artiste fera un live painting. «Son œuvre sera proposée à la vente en soutien à l’association organisatrice : 50 % du prix de vente leur sera alors reversé en guise d’appui pour les actions de prévention du cancer du sein ».

Car comme le rappelle L’Institut National du Cancer, « Le cancer du sein est le cancer le plus fréquemment observé chez les femmes en France, comme dans l’Union européenne et aux États-Unis… S’il est dépisté à un stade précoce, la survie à 5 ans est de 99 %. ». Il n’est donc jamais vain de rappeler que toute action visant à sensibiliser constitue un apport important dans la lutte à mener pour réduire les risques de développement de la maladie. De simples gestes de palpations suffisent parfois à détecter une anomalie. L’incitation à réduire la consommation d’alcool est tout aussi salutaire.

Graphique sur les chiffres du cancer

Cette préoccupation de sensibilisation s’inscrit tout à fait dans les ambitions qu’Art’Murs, n’a eu de cesse de concrétiser en accompagnant des causes qui contribuent à un mieux-être collectif.

Petit rappel des faits

Son inauguration en 2018 a eu lieu dans les locaux du Secours Populaire IDF. En 2019, elle était aux côtés de l’EFS et l’association Noé pour monter l’expo « A.O.B – l’Art Œuvre pour la Biodiversité ».
                                   
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Durant la pandémie de covid et les 2 confinements qui ont suivi, elle a mené entre autres, le projet solidaire Re-Naissances via une exposition virtuelle. Les recettes des œuvres vendues élevées à 22 585 euros avaient été intégralement partagées entre les artistes et le Secours Populaire IDF.
                                   
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Qu’elle le fasse de manière virtuelle ou physique, l’association Art’MURS collabore avec bon nombre d’artistes également investis dans les problématiques qui invitent à des prises de consciences. Un large aperçu de leur travail est par ailleurs disponible sur la toute nouvelle boutique développée en ligne.

Samedi 28, elle sera présente, aux côtés de M’sieu Bonheur pour une après-midi marquée par des animations culturelles festives, et l’intervention d’un oncologue. L’événement se déroulera à la Maison pour tous Youri-Gagarine, 11 avenue du 1918 à Champigny-sur-Marne . 

L'art contre le cancer

Vilédé GNANVO

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