Tech – Tendances

Mise en bouche de quelques tendances en gastronomie.

Mise en bouche de quelques tendances en gastronomie.

 

Les mutations autour du Food sont de plus en plus présentes et on observe des phénomènes étranges qui font leur apparition sur les réseaux sociaux ou sites internet. Si l’envie de manger mieux et sain est au cœur des préoccupations du grand nombre, c’est parce que la sensibilisation autour des effets de la nourriture sur notre bien-être a bien fonctionné. La promotion des cinq fruits et légumes à consommer quotidiennement ou du lait parfait pour la santé des années 2000 laissent place au manger sain. Et dans ce domaine, la France est perçue comme un bon exemple tant dans sa consommation que dans sa production de produits bio.

Les nutritionnistes et autres diététiciens courent les plateaux télé. Les émissions culinaires envahissent nos écrans avec succès. Un réseau social américain nommé Tasty, consacré à la cuisine et dédié à la diffusion de vidéos culinaires essaie de s’implanter en France [1]. Plusieurs applications nous proposent de bien décortiquer les composants de nos assiettes afin d’ingurgiter en paix.

Les livres de cuisines se déclinent à foison autour de thématiques diverses. Du manger pour ne pas vieillir, manger pour ne pas avoir le cancer, manger pour pratiquer le sport ou manger pour maigrir…. les éditeurs ont trouvé le bon filon pour nous pousser à nous préoccuper de la recette la mieux adaptée à notre estomac.

L’argument Santé est donc largement mis en avant pour nous faire prendre conscience que tout ce qu’on fait passe par le prisme de ce qu’on mange.

Food et science.

Mais manger bien rime avec manger cher. Et puisque l’agriculture telle qu’elle est produite aujourd’hui ne suffira pas à satisfaire les milliards que nous serons demain sur terre, la science aussi se penche sérieusement sur la question de comment réduire la faim dans le monde. C’est avec beaucoup d’intérêt que nous avons assisté au décryptage du menu du réveillon concocté par le Chef Thierry Marx pour Thomas Pesquet dans son récent périple dans l’espace.

Un peu plus proche que l’espace, au Pérou, le Centre International de la Pomme de terre (CIP) a conduit un projet ayant pour but de cultiver des pommes de terre dans des conditions similaires à celles de Mars. Et cela a porté ces fruits. Les résultats préliminaires sont suffisamment positifs pour en déduire qu’une telle initiative sur Mars ne serait plus du seul domaine de la science-fiction.

Toujours dans le domaine scientifique existe une nouvelle tendance nommée la Gastrophysique : Ce néologisme créé par un psychologue nommé Charles Spence décrit tout ce qui va contribuer à la valorisation d’un aliment, qui va le rendre attirant et décupler un genre de sensorialité jusque-là inexploité. « La gastrophysique finalement cherche à montrer scientifiquement ce que nous dictent l’intuition et l’instinct. »

Valoriser la gastronomie, loin d’être un phénomène nouveau est devenu l’affaire de tous. L’art de bien recevoir fait partie des caractéristiques importantes des français et les plaisirs de la table restent ancrés dans leurs pratiques festives. Selon une étude récente de l’IFOP , 94% des français aiment découvrir de nouvelles expériences culinaires, 75% accordent de l’importance à l’esthétique et 70% l’associent à un moment de partage et fédérateur.

Joyfood.

C’est dans ce contexte que le chef Thierry Marx et Badoit ont lancé le concept de la Joyfood : l’objectif est de promouvoir la notion de partage et bonheur autour des aliments qu’on consomme. Il y a l’envie de créer toujours du lien social et de ramener à la portée de tous la grande gastronomie. (Chez Badoit nous pensons que la nourriture peut être une véritable source de joie. Que si l’on s’attache à mettre du bon, du beau et un peu de surprise dans son assiette et dans le cadre qui nous entoure, on offre à soi et à ceux qu’on aime, un petit supplément d’âme et de joie) . Cela n’est pas sans rappeler l’idée du réseau social Tasty qui se veut un lieu où la gastronomie est associée à un mouvement de Loisirs créatifs.

Ainsi on voit déferler toute cette mouvance chez des personnes qui veulent faire de la bonne et aussi belle « bouffe ». Ceci dit, la notion de partage du « moment de repas » peut parfois prendre une tournure un peu plus extravagante sur des plateformes digitales à travers le MukBang (meokbang en coréen), phénomène qui vient de la Corée du Sud.

Mukbang.

Oeuvre "la divine comédie" par l'artiste JBC - LE GRAND 8 DE L'ART URBAIN 2017- ©No Fake In My News

Ce terme vient de la contraction de Muk (en coréen meokneun qui veut dire manger) et Bang (en coréen bangsong qui veut dire diffusion) [2] . Il s’agit de la diffusion en ligne de personnes entrain de manger de grandes quantités de nourriture tout en interagissant avec un public via des espaces de discussions. Le phénomène est devenu complètement sociétal. Il y a des spécialisations dans la dégustation : manger épicé, manger vite et de manière bruyante, répondre à des challenges posés par des fans esseulés etc… Ces performeurs de la nourriture peuvent être rémunérés sous forme d’une monnaie virtuelle convertible ensuite en dollars, en acceptant des dons ou en s’associant à des réseaux publicitaires (C’est par exemple le cas de Park Seo-Yeon qui gagne grâce à cela environ 9 000 $ par mois).

Mais le plus drôle, ce sont les nombreux internautes qui assistent à ces scènes: une tendance voyeuriste qui traduit d’une part une obsession littérale pour les aliments, de l’autre part, l’expression d’un fléau qui affecte la société sud-coréenne : la solitude si dévorante qu’elle pousse à être accompagné virtuellement pendant les moments du repas.

Le « social eating ».

C’est pour répondre à ce besoin de visionnage que le site de streaming en ligne Twitch s’est mis à la page avec le lancement d’un espace dédié appelé « social eating », même principe que le Mukbang Coréen, la transaction financière en moins.

A la question « Qu’est-ce que le social-eating » ? On peut lire sur le site de Twitch : c’est l’art de partager un repas avec votre communauté… L’esprit de l’alimentation sociale est donc moins concentré sur l’acte de manger et plus sur un sentiment de camaraderie et d’inclusive. Son but principal est de profiter de la nourriture dans un cadre social, tout comme aller dans un restaurant avec des amis, en offrant des divertissements interactifs autour des repas pour tous ceux qui regardent.

Mais pour l’instant en France, « la sauce » social eating ne prend que légèrement en terme d’audiences. Le phénomène MukBang ne fait pas encore trop d’adeptes et espérons qu’il ne prospère pas plus. Ce serait peu appétissant d’assister en direct à la dégustation bruyante d’une tête de veau ou d’un bœuf bourguignon, aussi goutteux qu’il soit. Car n’oublions pas que la gastronomie française fait partie des meilleures au monde et qu’elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

D’aileurs, avec une variété de saveurs et une richesse dans les produits de terroir faisant saliver d’autres pays, l’art culinaire français sera à l’honneur du 18 au 21 mai au Grand Palais à Paris pour la troisième édition du festival « Taste of Paris ».

Affiche du festival des chefs "Taste of paris"

Cet événement explore tous les contours de la gastronomie : dégustation, ateliers de cuisine, rencontre avec des chefs, un marché étendu sur 1000 m2 qui mettra en valeur des produits les meilleurs. Nul doute, l’honneur des mets sera sauf.

A table chefs !

Vilédé GNANVO

Sources :

[1] « Les bonnes recettes de Tasty » ; Alexandre Piquard; Le monde – Economie et Entreprise du p8.
« Kiss Kiss Mukbang » ; Axel Cadieux; Society du 19/08/2016 p22
[2] https://en.wikipedia.org/wiki/Mukbang
http://www.slate.fr/story/120475/social-eating-se-filmer-en-train-de-manger

L’Afrique au Waximum

L’Afrique au Waximum

Le 18 mars 2017 dernier, le magazine hebdomadaire Télérama titrait « L’avenir de l’art est en Afrique » avec tout un dossier très intéressant consacré à ladite thématique. Nul besoin d’attendre l’avenir pour constater que le printemps africain s’illustre déjà à travers trois angles qui ont trouvé des échos dans l’actualité.

 

  1. Tendance.
  2. Technologies et business.
  3. Culture.
Déco séjour wax - par l'artiste Hassan Hajjaj - ©No Fake In My News

Tendance : Cela fait de nombreuses années que le chic de l’Afrique se rappelle à nous dès le printemps par des petites touches de tissus wax ou motifs africains qu’on retrouve dans les collections d’été. Des émissions de télévision axées sur le relooking ont mis en exergue des boutiques spécialisées dans l’ « ethnique » jusque-là restées confidentielles et fréquentées par amoureux des couleurs de ce continent.

Dorénavant, le wax se décline un peu partout. Les modèles des créateurs Wax Going On ou encore Maison Château Rouge côtoient sans complexe les marques Jymmy Choo ou Paul & Joe dans les sélections de look des magazines féminins qui dictent les tendances à suivre. Outre la sphère vestimentaire, le wax c’est la déco et le style. Le design des meubles s’en inspire. Le site d’e-commerce Wax ‘n Deco ne s’y est pas trompé et propose toute une gamme de linges de maison, linges de tables ou accessoires divers. Pas de doute, l’Afrique c’est chic, l’Afrique c’est « IN ». Et cette tendance gagne tout le secteur économique.

 

Technologie et business : De nombreux acteurs économiques misent sur le terrain novateur de l’Afrique pour propulser leurs activités ou les consolider. D’après des experts comme Gilles Babinet co-fondateur d’Africa 4 tech, l’Afrique est le lieu où il est incontournable d’investir en matière d’innovation. 

Station Vampire de Rigobert Nii - ©No Fake In My News

Selon l’édition 2016 des perspectives économiques, elle « confirme sa deuxième place dans l’économie mondiale pour la rapidité de sa croissance, derrière les pays d’Asie émergents, et plusieurs pays africains se placent en haut du classement « 

Ce continent pourrait représenter une source d’investissement non négligeable car il comptera 25% de la population mondiale à échéance de 2050. Dans un contexte où les enjeux de transformation numérique constituent un sujet de réflexion prégnant ( ubérisation de l’économie oblige ), ils représentent en Afrique une belle manne que le monde de la Tech ne peut ignorer. Cela se mesure à l’attrait pour la mise en place événements sectorisés comme Africa Tech Now prévu en janvier 2018 ou encore Afrobytes qui aura lieu les 8 et 9 juin 2017 .

Et les résultats de ce nouveau regard orienté vers ce continent sont palpables. Qui aurait imaginé que le lancement de Pokemon Go se ferait dans 31 pays africains en octobre dernier ? Peu de gens car on ignore souvent que l’Afrique peut être pionnière dans certains usages liés aux télécoms [ alors même qu’il manque encore de l’eau potable ou de l’électricité dans beaucoup de régions ] . L’essor du digital et particulièrement du m-paiement constituent une niche économique. « Le classement économique du mobile money présentée par l’experte anglaise Alix Murphy fin 2014 montrait d’ailleurs en n°1 ….l’Afrique subsaharienne et en queue de peloton … l’Europe ».

Ce n’est pas pour rien qu’il y a eu le récent positionnement de l’opérateur Orange, très impliqué dans le développement du numérique en Afrique via notamment son système d’appli mobile Orange Money [1] . En investissant ainsi, l’opérateur trouve un terrain d’expansion probable sur le continent.

Le 21 avril 2017, la société Funsoft ( société de jeux vidéo basée au Maroc et dont les créateurs s’inspirent du patrimoine culturel africain ) a lancé le premier gaming mobile africain appelé Rangi pour le casque de réalité virtuelle Gear VR. Bien sûr pour le moment, l’industrie du jeu mobile est uniquement concentrée en Afrique du Sud et au Nigeria, mais le mouvement est lancé.

La classe moyenne émergente est très demandeuse de ses nouvelles appli facilitatrices des démarches au quotidien, pragmatiques et adaptées aux usages. La jeunesse constitue une promesse d’émergence pour des acteurs économiques assoiffés de nouveaux territoires de business. FinTech, Agritech et Villes intelligentes sont donc des axes d’innovation bien en ligne de mire. Les annonceurs commencent à s’intéresser à ce continent pour promouvoir leurs marques. Récemment, la grande enseigne suédoise Ikea a annoncé sa collaboration avec la plateforme en ligne dédiée à la créativité africaine Design Indaba pour créer la première ligne d’Ikea entièrement africaine.

Dans ces conditions, l’Afrique ne représente plus uniquement des pauvres enfants mourant de faim ou des réfugiés essayant par tous les moyens de rejoindre l’Europe au risque de leurs vies dans des traversées dangereuses. Par contre, elle concentre les paradoxes du continent le plus riche en termes de ressources naturelles, le plus dynamique par sa population jeune mais aussi le plus désœuvré pour son « développement » économique.

Tous ces antagonismes sont révélateurs des frétillements autour de ce continent et se retrouvent au cœur des événements culturels qui se déroulent en ce moment à Paris.

 

A Hero’s Journey de Lavar Munroe - ©No Fake In My News

Culture : Partout, l’art issu de la création africaine est très exposé ce printemps à Paris. Ce secteur fait émerger des artistes contemporains africains dont la visibilité est plus grande que dans le passé. Ils attirent de plus en plus de collectionneurs des quatre coins de la planète. Plusieurs d’entre eux étaient représentés à Art Fair Paris 2017 et qui se tient chaque année au Grand Palais. Je n’y étais pas. 

Par contre, je peux témoigner de la richesse de ce que j’ai vu dans deux expositions à la Villette à Paris et à la Fondation Louis Vuitton. Une scène artistique africaine forte, éclectique et très émouvante.

L’exposition Art / Afrique , le Nouvel atelier de la Fondation Vuitton s’articule autour de trois univers :

  • « Les initiés : un choix d’œuvres de la collection privée de Jean Pigozzi ». Le collectionneur nous offre ici un magnifique choix d’œuvres de sa collection d’art contemporain. Je trouve juste un peu dommage que de son propre aveu [2], il ne s’intéresse pas spécialement au continent des artistes dont il collectionne les œuvres. Mais cela n’enlève rien à la richesse de son catalogue.
  • « Etre là. Afrique du sud, une scène contemporaine » présentant des artistes issus de 3 générations : avant pendant et après l’apartheid, témoins des bouleversements qui secouent encore leur société .
  • Une sélection d’œuvres de la Collection de la Fondation Vuitton, reflets des nombreux enjeux de ce continent.

Le résultat final est bluffant car on passe de la sublimation de la récupération par le célèbre artiste béninois Romuald Hamouzé maître dans le « Recycl’Art» [3], à l’ambiance très colorée et enjouée de l’artiste MOKE.

Kin Oye Oye de Moke - ©No Fake In My News

Et le point d’orgue se situe probablement dans le récit qu’on peut avoir en filigrane d’une histoire de l’Afrique du Sud dont les séquelles de l’apartheid restent omniprésentes avec des blessures non pansées. Les contradictions de cette société sont toujours là, les états d’âmes de chacun nous arrachent des larmes . Ci dessous, une oeuvre de l’artiste Jane Alexander.

Infantry with beast de Jane Alexander - ©No Fake In My News

Le festival 100% Afriques à la Villette met en avant un ensemble événements culturels (art, musique, design) ainsi que l’exposition Afriques Capitales qui va jusqu’au 28 mai 2017. La création y est présentée sous forme d’une grande métropole qu’on est invité à découvrir. On y retrouve une nouvelle fois une oeuvre de l’artiste sud-africain William Kentridge à travers une vidéo.

More sweetly play the dance de William Kentridge - ©No Fake In My News

Le franco-béninois Emo de Medeiros nous invite à interagir par son installation « Points de résistances ».

"Points de résistance" de Emo de Medeiros - ©No Fake In My News

Pascale Marthine Tayou matérialise l’architecture par la suspension des maisons en hauteur et Alexis Peskine nous éblouit avec son magnifique tableau ci dessous.

Tableau d'Alexis Peskine - ©No Fake In My News

On ressort de là riche d’une grande variété d’univers. Mais il serait incomplet de finir cette parenthèse culturelle sans mentionner deux autres expositions actuellement en cours.

L’Afrique des routes au Musée du Quai Branly jusqu’au 12 novembre

Trésors de l’islam en Afrique, de Tombouctou à Zanzibar à l’Institut du Monde Arabe jusqu’au 30 juillet 2017.

Espérons que ces ouvertures économiques et le focus culturel ne se renferment pas aussitôt les évènements achevés et que dans dix ans, l’Afrique tienne sa promesse d’être le lieu de la matérialisation de tout ce qui est perçu aujourd’hui comme novateur.

Escalators - drapeaux pays africains - ©No Fake In My News

Vilédé GNANVO

Sources:

[1] En afrique, Orange ne fait pas que des télécoms ; Delphine Cunny et Pierre Manière ; : Tribune du 28/04/2017 ; p19
[2] Interview de Jean Pigozzi ; Valerie Duponchelle ; Le figaro du 28/04/2017 P34
[3] Le « Recycl’Art » consiste à produire des œuvres neuves avec des objets anciens, récupérés.

De la ruée vers l’or ? En tout cas il y a de la «pokémonétisation» dans l’air

De la ruée vers l’or ? En tout cas il y a de la «pokémonétisation» dans l’air

 

De la ruée vers l’or à Pokémon GO il n’y a qu’un pas que nombre de chasseurs de trésors franchissent.

Pour être honnête, je ne m’y connais pas en jeux vidéo. Je ne suis ni passionnée par cet univers, ni experte du domaine. D’ailleurs, je suis passée complètement à côté de la folie Pokémon de la fin des années 90. Mais qui qu’on soit aujourd’hui, il faut être totalement déconnecté pour ignorer tout l’engouement suscité par Pokémon GO. Alors pour ne pas rester une fois de plus dans l’ignorance, j’ai voulu comprendre un peu de quoi il s’agissait.

C’est quoi Pokémon GO pour moi ?

Chercheurs de pokemon

Un jeu de réalité augmentée qui consiste à chasser des créatures disséminées un peu partout dans la nature. Muni de votre téléphone portable, il faut aller à la recherche de tout Pokémon captable dans un environnement. Les plus difficiles à attraper sont les plus rares donc les plus prisés. L’intérêt du jeu réside dans le fait que tout se déroule via une technologie : la réalité augmentée de votre téléphone. C’est surtout ça qui a permis de toucher autant de jeunes de tous les continents, et qui fait de ce jeu l’un des plus téléchargés au monde, et en a converti d’autres à se réapproprier les moments vécus avec les Pokémon quelques années auparavant. Car il faut le dire, Nintendo joue sur la frustration des trentenaires qui regardaient les dessins animés Pokémon, sans pouvoir faire comme leurs héros favoris, sortir et aller les chasser . Les substituts commerciaux (jeux de cartes, figurines, jeux vidéo…) n’avaient pas tout a fait la même saveur.

Pokemon en réalité augmentée

De tout ce que j’entends ou observe sur les comportements que cela provoque, la première image qui m’est tout de suite venue à l’esprit, est celle de la ruée vers l’or et des chasseurs de trésor. Le dénominateur commun de ces activités, outre le plaisir — nécessité dans certains cas — de chercher, c’est la grande motivation pour trouver : une paillette d’or, un petit métal précieux, un trésor caché quelque part (Pikachu, Carapuce, Bulbizarre voire le graal, Leviator). Aucun doute, l’esprit de l’aventurier pionnier du milieu du 19ème siècle est toujours présent.

Petit rappel de ce qu’était la ruée vers l’or.

Ruee vers l'or

En 1848, des hommes du monde entier affluent en Californie pour essayer de tenter leur chance en cherchant de l’or. A l’époque, des milliers de personnes ont été attirées par l’espoir d’un enrichissement rapide, laissant parfois derrière eux tout ce qu’elles avaient. Leur obsession alors résidait dans une recherche acharnée afin de découvrir quelques lingots d’or pour sortir de leur misère. Bien évidemment, cette aventure n’a pas été concluante pour tous. Certains n’y ont vu qu’un mirage. Beaucoup de ces pionniers étaient confrontés à un univers de violence où la loi du plus fort régnait. Bon nombre d’entre eux cherchaient, quelques-uns trouvaient les premières paillettes d’or, mais au final, peu d’entre eux touchaient à la grande fortune. Il est clair que tout le monde n’aura pas eu la chance de Teddy Tucker (explorateur marin bermudien) découvreur en 1955 de la croix en or de 22,5 carats dans un galion espagnol qui avait coulé 360 ans auparavant. Mais aujourd’hui encore, et dans de nombreux pays (Mauritanie, Soudan…) l’industrie aurifère reste présente, avec tout ce que cela implique comme enjeux économiques et stratégiques.

La chasse aux trésors

Chercheurs de metaux

Les chercheurs de trésor n’ont donc pas disparu, mais le phénomène qui s’est développé ces dernières années dans les pays occidentaux tourne plus autour du loisir et de la découverte que de la recherche d’enrichissement. Même dans le cas d’orpailleurs occasionnels qui recherchent un peu de pécule pour arrondir leurs fins de mois ou agrandir leur collection d’objets précieux, la finalité reste avant tout ludique. Le phénomène de mode connait donc un nouvel essor, et la frénésie autour de l’activité des joailliers n’est pas prête de s’épuiser.

Si Pokémon GO c’est la chasse physique d’un trésor virtuel en réalité augmentée, ce n’est ni plus ni moins la poursuite d’une activité (le virtuel en moins) vieille de plusieurs années : la chasse aux trésors.

A Londres dans l’entre-deux guerres, tard un soir, un petit groupe d’amis avait décidé de lancer une chasse au trésor un peu délurée. Il s’agissait de jeunes aristocrates riches, hédonistes et désœuvrés, surnommés par la presse les « Bright Young People ». Parmi les événements festifs qu’ils organisaient au cœur de la ville et largement relayés dans les journaux, figuraient les « treasure hunts » (chasses au trésor). Considérés comme la « génération perdue », ils n’en demeuraient pas moins les « people », donc les influenceurs de l’époque.

Au-delà de la simple activité organisée en petit comité pour fêter un événement (anniversaires, jeux pendant les vacances dans des centres de loisirs), ce genre d’activité a connu un boom depuis quelques années, surtout à l’échelle des villes qui ne tarissent plus d’imagination. Tel a été le cas de la traditionnelle chasse aux trésors de Paris organisée le 2 juillet 2016, pour ne citer que celle de la capitale.
Quel que soit le lieu, tous ces challenges de plus en plus prisés visent à véhiculer des valeurs importantes :

  • le sport à travers la constitution d’équipe, l’endurance, les villes transformées en vaste terrain de jeu, les compétitions organisées entre les groupes, l’idée d’un championnat à organiser dès 2017…
  • le loisir via le partage, la convivialité, la résolution d’énigmes
  • la culture par la découverte des villes sous des angles méconnus

Des émissions de télé ont popularisé l’intérêt de la prospection de l’or comme au Canada avec le « Gold Rush » ou prochainement « la course aux trésors d’Historia » . En France, Fort Boyard reste une émission de référence, avec des audiences tout au long des années écoulées qui reflètent le fort intérêt pour la recherche de trésors cachés.

Sur le terrain numérique, bien que les jeux d’indices en ligne existent depuis longtemps, c’est désormais sur les réseaux sociaux que des acteurs s’en emparent pour peaufiner leurs stratégies de communication ou marketing.

L’ère de la chasse aux trésors 2.0.

Une compagnie aérienne, Icelandair a récemment lancé sur Facebook et Twitter une grande partie de chasse aux trésors à coup de diffusion d’indices dévoilés pour retrouver des billets d’avion dissimulés un peu partout à Montréal, laissant ainsi la possibilité à quelques heureux de gagner des voyages vers des pays européens.

Plus insolite, la nouvelle tendance pour des millionnaires est de dissimuler de l’argent dans des endroits publics des grandes villes, et communiquer sur les réseaux sociaux afin que des individus recherchent — et encore mieux, trouvent — les précieux gains. Inutile de dire que les besoins de sécurité sur le terrain ne permettent pas toujours la réalisation de leur objectif . Dans un autre domaine, le défi « GéoPixels » lancé par le département de Seine-Maritime depuis 2015 permet de découvrir le patrimoine dudit département.

Le géocaching a de beaux jours devant lui. D’autres initiatives intéressantes ont lieu sur un plan artistique. Ainsi, pour le lancement d’un nouvel album souterrain nommé « Epiphany » , l’artiste Moriarty a invité ses fans à participer à une chasse aux trésors de 13 inédits musicaux de son précédent album « Epitaph ». La sortie du nouvel album est ainsi conditionnée par la découverte des 13 titres . Au même moment, des artistes comme Rihanna interdisent aux fans de jouer avec l’application pendant leurs concerts. Une chose est de s’intéresser à Pokémon mais de là à se laisser éclipser en tant que star… Ok, je suis peut être mauvaise langue. En fait, c’est surement pour les aider à pouvoir développer leur capacité à se concentrer sur une chose à la fois.

Pokémon GO : les moins

MOINS

Car devenir chasseur de Pokémon peut s’avérer parfois dangereux.
Au-delà des mesures nécessaires pour contenir les risques liés à la sécurité des données personnelles (les hackers ont déjà procédé à des attaques), se pose également la question de la réglementation à mettre en place pour cette activité.
En France, la gendarmerie nationale sensibilise sur les dangers possibles tant pour les conducteurs que pour les piétons étourdis. Il en est de même pour bon nombre de pays dans lesquels le jeu est sorti plus tôt.

Affichage de sécurité, Don't pokemon drive

Le joueur doit rester en état d’alerte permanent car à tout moment peut apparaître un des petits monstres. L’effet de surprise peut donc être déstabilisant. A priori, s’il est interdit de téléphoner au volant, on devrait encore moins pouvoir y dresser les fameuses petites bestioles. Mais bon, qui a dit que tous ceux qui ont obtenu le permis l’ont mérité ? Je ne vais pas vous relater une énième fois toutes les anecdotes survenues lors de la participation au jeu de quelques personnes. Mais certains cas valent franchement le détour :

On sera tous d’accord, ce n’est pas très malin de la part de l’éditeur d’avoir placé les petits démons en Posavina, région située au nord de la Bosnie-Herzégovine, et qui accessoirement compte de nombreux champs de mines . Et c’est sûr que malgré les panneaux signalant le danger, il est difficile d’y prêter attention alors qu’on a les yeux rivés sur son téléphone.

Pas plus glorieux, un Carapuce a été géolocalisé en plein champ de bataille en Irak . Je crois que le but recherché par les joueurs, c’est de se divertir en quittant quelques instants la dure réalité pour un virtuel plus joyeux. Pas de faire la guerre pour de vrai…

De manière plus anecdotique, il y a l’histoire de cette américaine tombée sur un cadavre en cherchant un Pokémon, ou encore le français interpellé alors qu’il pénétrait par inadvertance une base militaire en Indonésie .

Allez, une dernière plus légère : c’est l’australien qui plaque son job pour se reconvertir en chercheur de Pokemon. Trop fort… Mais là, la nature du risque n’est pas du tout la même.

D’autres histoires insolites plus ou moins légères courent le web concernant des personnes peu prudentes. Tout comme à l’époque de la ruée vers l’or, où la découverte de gisements à un endroit provoquait un mouvement de foules de personnes recherchant quelques grammes de métaux précieux, la dimension communautaire de Pokémon GO peut pousser à initier des chasses en groupes. L’aspect sociabilisant peut paraître dérisoire, tant des dizaines de personnes foncent tels des zombies vers un même objectif sans aucun regard ni les uns pour les autres, ni pour l’endroit vers lequel ils se dirigent. Mais loin d’être affolant, il faut au contraire y voir la possibilité de vivre des moments de partage à l’ère du virtuel à outrance.

Pokémon GO: les plus.

PLUS

Ce jeu a d’abord pour vocation d’être ludique : tout ce qui peut apporter un peu de bonheur et de légèreté est appréciable par les temps qui courent.

Il pousse les jeunes à plus de nomadisme donc à pratiquer du sport car le chasseur est obligé de se déplacer constamment.

Pokémon GO c’est aussi l’opportunité pour les communes de trouver un moyen de se valoriser .
C’est l’occasion pour certaines villes de faire découvrir leur patrimoine, les jardins, l’architecture, les places etc., en nouant des partenariats avec l’éditeur du jeu.

C’est en tout cas une vraie occasion d’intéresser les gens à la richesse de la nature et pourquoi pas, susciter des vocations ?

Enfin, pour les acteurs du marketing et de la communication digitale, c’est un marché qui ne s’est pas fait attendre. Des enseignes peuvent investir massivement dans le sponsoring, nouer des partenariats afin d’attirer des gens vers leurs boutiques, bars ou restaurants. Monoprix ne s’y est pas trompé en montant son opération « Pokémonop » . Pour une marque, s’associer à Pokémon GO peut être « in » et promesse de visibilité. Le capital sympathie n’en sera que bénéfique. Le but consisterait aussi à modeler le comportement des individus en les attirant vers des lieux pour les inciter à consommer.

Questionnements.

A en croire Mark Schramm, la manne d’or ne sera pas forcément au rendez-vous pour les petits éditeurs de jeux vidéo . Mais ce qui est certain, c’est que Nintendo et la société Niantic qui a développé l’application Pokemeon GO peuvent se frotter les mains. L’action de Nintendo a flambé dès la sortie du jeu. Dès son lancement, le jeu a dépassé tous les espoirs en étant en tête des applis mobiles les plus téléchargées actuellement, quel que soit son lieu de lancement. Il s’agit d’une appli très rentable qui génère des revenus considérables. S’il est vendu comme jeu gratuit, les modules payants sont nombreux et le joueur rendu addict, motivé par la performance, et qui cherche à atteindre les échelons les plus hauts a vite fait de casser la tirelire. En effet, le jeu compterait plus d’achats intégrés que tout le reste du marché des jeux mobiles .

« C’est via The Pokemon Company dont Nintendo détient 33% des parts de vote » que l’or coulera à flot grâce aux produits dérivés, partenariats commerciaux et autres droits à l’image [ « Pokémon Go, le retour à la raison ». Les Echos du 26/07/2016 p 18 ].
Dans cette chasse au trésor, une fois de plus le butin final sera inégalement réparti, et le chasseur de trésor ne sera pas celui qui l’empochera.

Quoiqu’il en soit, de manière plus globale, cette « ruée vers l’or » numérique va peut-être nous faire rentrer dans une nouvelle ère, celle de la « pokemonétisation » ? De nos jours, l’or est toujours la valeur refuge par excellence mais qui sait si dans quelques années un Leviator ne l’aura pas remplacé … Bon ok, je m’égare…

Je me « pokémonise! »

Attrape moi si tu peux

Vilédé GNANVO

La La Saint Valentin…

La La Saint Valentin…

 

Comme 1,3 million de personnes , j’ai été moi aussi voir La La Land sorti fin janvier. Voici un film qui illustre parfaitement ce qu’est l’amour sur un long terme. Des sensibilités les plus romantiques jusqu’aux amoureux qui ont les pieds sur terre, chacun trouvera son compte dans cette comédie musicale qui est déjà annoncée par certains comme « LE » film de l’année… [ Bonne chance à tous les autres films qui sortiront entre mars et décembre 2017 !].
 
Quoiqu’il en soit, le 26 février 2017, la cérémonie des Oscars aux Etats-Unis permettra de savoir si l’enthousiasme autour de ce film est conforme à la réception qu’en a fait Hollywood. Mais sans rien dévoiler, je suis en mesure de vous dire que sa date de sortie a été on ne peut mieux calibrée pour la Saint Valentin , fête des amoureux qui aura lieu demain.
 
Selon une infographie publiée récemment par 3W Régie , près de la moitié des français en couple célébrera cette fête. Et gageons que bon nombre de soupirants saisiront cette occasion pour lancer leurs flèches , avec l’espoir d’atteindre le cœur de leurs cibles.
 
Dans beaucoup de pays nordiques, cette période correspond à la saison d’accouplement chez les oiseaux d’où le fait de l’avoir assimilée depuis des années à un symbole de l’amour et de la procréation. Peu importe que dans d’autres régions du globe, on célèbre autant la journée des amoureux que celle de l’amitié. In fine, l’amour prend toujours le dessus car il est la raison d’être de la majorité d’entre nous, il est peut-être même l’oxygène de notre vie.
 
Ceci dit, de la symbolique religieuse à l’origine de cette date, on ne retient aujourd’hui que l’occasion d’une célébration marketing à l’échelle mondiale. Tout comme Hallowen, la Saint Valentin s’est largement exportée dans le monde et représente une manne financière pour les entreprises allant des chocolatiers aux fleuristes , en passant par les restaurateurs sans oublier le secteur de l’hôtellerie. Tous les commerçants s’engouffrent dans la brèche et le périmètre couvert par les cadeaux offerts à cette occasion s’élargit d’année en année.
HappyValentine'sDay! ©No Fake In My News

Pendant ce temps-là, que feront les célibataires?

Les fêtes de la Sainte Catherine et la Saint Nicolas qui ont eu lieu respectivement le 25 novembre et le 6 décembre dernier sont passées totalement inaperçues , du moins sur le plan du matraquage commercial.

Dans le passé, « Lorsqu’un homme a dépassé l’âge de 30 ans sans être marié, on dit qu’il “porte la crosse de Saint Nicolas”, tout comme on dit qu’une jeune fille “coiffe la Sainte Catherine” lorsqu’elle atteint l’âge de 25 ans sans être mariée » [1].

A l’heure actuelle, toute cette catégorie se résume au terme Célibataires. Vous savez, ces personnes pour qui l’amour n’est pas au rendez-vous. Qu’à cela ne tienne! Pour les booster, voici trois options envisageables pour passer la journée de demain au mieux.

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1- Rester chez soi à se morfondre dans le canapé et à pester contre cette débauche de cœurs rouges qu’on rencontre à tous les coins de rue, en écoutant en boucle « Je hais les couples qui me rappellent que je suis seule … » d’Anais.

2- Se rabattre sur des solutions numériques de simulation amoureuse et vivre quelque chose de totalement virtuel et platonique comme le font des milliers de japonais par le biais d’applications comme « “Tokimeki kareshi” (le copain des grands émois) ou “sumakare” (le copain du smartphone) qui imitent la communication via des échanges écrits avec un faux petit ami, à la façon d’une messagerie instantanée»

BOF!
YES!

Cette solution me semble la meilleure. Si vous n’avez pas envie d’attendre en vain un éventuel coup de foudre, provoquez-le. De nombreuses sorties sont organisées en soirée et sont dédiées aux célibataires aspirant à une rencontre.

 

Mais vous pouvez aussi chercher l’heureux (se) élu (e), muni de votre smartphone .
Si on met de côté les sites de rencontre historiques et bien connus comme Meetic , Adopteunmec.com ou encore Badoo, voici une liste ( non exhaustive) de cinq applications de dating qui peuvent vous permettre de rencontrer sinon l’amour à vie, du moins quelqu’un …

Elles sont toutes gratuites, disponibles sur iOS , Android et pour certaines, sur windows phone.

Tinder.
Elle totalise 50 millions d’utilisateurs actifs [2]et 10 milliards de Matchs. C’est sans doute l’appli la plus connue et la plus facile d’utilisation. L’interaction est immédiate, on repère par géolocalisation quelqu’un dans sa zone de présence. Si une compatibilité est approuvée des deux côtés, les deux utilisateurs poursuivent leur discussion sur un tchat privé et plus si affinité …. On peut s’y connecter via son compte Facebook et il suffit d’un clic pour se désabonner.

Happn.
Happn est une application de rencontre géolocalisée lancée en février 2014. Concurrente française de Tinder , elle permet de mettre en relation les gens qui se sont croisés dans la vie de tous les jours. Deux utilisateurs passés au même endroit sont ainsi connectés en temps réel. Leur mise en relation est gratuite si leur « like » est réciproque. Dans le cas contraire, il faut recourir à l’option payante pour entrer en contact. Il y a environ 20 millions d’inscrits [3].

Smail.
C’est un site de rencontre et chat en ligne, gratuit orienté réseau social. On peut y faire de nouvelles connaissances, discuter en direct ou échanger ses passions et idées sur des forums. Il compte environ 900 000 personnes inscrites et plus de 300 000 comptes sont actifs.

Grindr.
Calqué sur le modèle de Tinder, il s’agit du numéro un des applications de rencontres s’adressant spécifiquement aux Gays et bisexuels. Elle comptabilise environ 10,5 millions d’utilisateurs, dont 3,8 qui l’utilisent au moins une fois par mois. Elle axe sur les rencontres régionales. Les clients Grindr sont majoritairement américains. Il existe une version en abonnement sans publicité : Grindr Xtra [4].

Desire. (Si vous êtes déjà en couple mais que ça tangue un peu.)
C’est une nouvelle application mobile ( développée par des entrepreneurs espagnols) dont le but est de réveiller l’étincelle dans les couples. Elle permet de s’adonner à une série de jeux qui poussent à démarrer la relation ou de faire repartir la flamme. L’idée est que dans le couple il y ait une compétition dans laquelle on défie l’ autre pour effectuer un gage de préférence pouvant inciter à la mise en action et pimenter le jeu afin de rentrer de plein pied dans la romance. Elle a été téléchargée par plus de 120.000 utilisateurs [5].

 

Vous voilà dotés de quelques outils. Même si les manières de concevoir une vie à deux ont énormément évolué, ce jour ne laisse personne indifférent. Alors, pourvu que les esseulés y voient la célébration de ce à quoi ils aspirent et qu’ils atteindront un jour.

P.S : Le top 1 des preuves d’amour hors St Valentin, c’est lorsqu’un homme qui vit avec sa compagne depuis plusieurs années, interpelle cette dernière dans une conversation de groupe sur WhatsApp: « Hey bonjour demoiselle, je peux avoir ton 06 ? » Si ça c’est pas de l’amour ….

Bonne saint valentin à tous !

Vilédé GNANVO

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