Focus street-art

Exposition Scroll Era de Robert Proch : effet waouh garanti !

Exposition Scroll Era de Robert Proch : effet waouh garanti !

 

Enchantement : c’est ce que j’ai ressenti quand je suis sortie de l’exposition Scroll Era de l’artiste Robert Proch qui se tient actuellement à la Galerie Openspace à Paris.

Mais au fait, c’est qui ?

Né en 1986, Robert Proch est un artiste pluridisciplinaire. Peintre, muraliste et réalisateur d’animations, il vit et travaille à Poznan en Pologne. Il y a fait ses études à l’Académie des Beaux-Arts en 2012. Issu de l’univers du graffiti et du street art, son travail urbain s’est vite orienté vers la réalisation de grandes fresques murales dans son pays d’origine mais également dans le cadre de festivals d’art urbain dans le monde. Il travaille sur des supports variés tel le béton, les toiles ou encore le bois. [1]

L’expo.

Si j’avais déjà vu des illustrations de ses réalisations sur les façades d’immeubles, c’est la première fois que je découvrais ses œuvres conçues dans le cadre d’une exposition en galerie. La série dédiée à cette collection proposée par la Galerie Openspace comprend 26 œuvres d’art : des peintures, des sculptures en bois et des dessins à l’encre.

Agréable surprise : les sujets traités.

Entre abstraction et figuration, l’artiste nous propose des thématiques sur les scènes de la vie quotidienne. Il pointe l’évolution d’une société technologique engluée dans les réseaux sociaux. La digitalisation forcée détruit le tissu social. Nous subissons le trop-plein d’informations, les fake news et toute une mise en scène communicationnelle qui questionne sur notre place dans cet environnement en pleine dématérialisation.

Éblouissement : les couleurs.

La fragmentation des éléments et l’explosion des couleurs vives sautent à la figure. On reçoit de plein fouet cette proposition de dynamisme qui crée un tourbillon positif.

Émerveillement : architecture et géométrie dans l’espace.

Si on m’avait dit un jour que j’éprouverais du plaisir dans un univers mathématique rempli de figures géométriques… Ici, je retiens l’idée du mouvement dans une architecture très bien structurée. Je fais une immersion dans les tableaux et plonge dans un puits délicieusement sans fond…

Admiration : techniques sur bois.

Les œuvres en 3d présentées sont magnifiques. « Cette troisième exposition marque la confrontation de l’artiste à un nouveau médium : le bois. Il s’attache ainsi à transposer son univers pictural en 3d avec un travail de sculpture traditionnelle en haut-relief, avec découpe et assemblages de bois peints à la main. » [2].

En bref.

Expo haute en couleurs, thématique contemporaine, impression d’être en immersion dans des scènes surréalistes en plusieurs dimensions, comme si on était muni de lunettes augmentées, belle scénographie mise en place par la galerie… ce fut une agréable découverte.

Vilédé GNANVO

Pour en savoir plus sur l’artiste : http://www.prochrobert.com

L’exposition est en cours jusqu’au 18 novembre 2018 à la Galerie OpenSpace
116, boulevard Richard Lenoir – 75011 Paris
Du mercredi au samedi ; de 14 heures à 19 heures ; Lundi et mardi sur rendez-vous uniquement
Tél. : + 33 9 80 66 63 94

Sources :

www.prochrobert.com/bio
[1] www.artsper.com/fr/artistes-contemporains/pologne/12847/robert-proch
Robert Poch: Street art
[2] Fiche de présentation de l’artiste par et exposée à la Galerie Openspace

13 Art Fair sur les Docks

13 Art Fair sur les Docks

 

L’objectif de la Mairie du 13e de faire de cet arrondissement de Paris un musée à ciel ouvert se matérialise par la réalisation régulière d’œuvres sur les façades des immeubles. Désormais, cette dynamique sera complétée par un nouvel événement : le 13 Art Fair.

 

Derrière cette foire se trouve une équipe rompue à la mise en place d’événements culturels urbains: son président Sébastien Boland, fondateur de SBO et organisateur de foires depuis plus de 20 ans, le directeur artistique Mehdi Ben Cheikh, fondateur de la Galerie Itinerrance et deux consultants artistiques, Arnaud Oliveux et Elphège Frémy.

13 Art Fair a donc ouvert ses portes au public du 12 au 15 octobre 2017 aux Docks – Cité de la Mode et du Design. Dans ce lieu de vie sont présentées tout au long de l’année différentes expressions artistiques culturelles, éducatives, et ludiques. Professionnels ou grand public y pensent le monde.

Pour cette première édition, la foire réunit une vingtaine de galeries internationales spécialisées dans l’art urbain contemporain. J’y ai fait un tour, avec cette impression qu’elle était avant tout dirigée vers les collectionneurs d’art… que je compte bien devenir aussi.

En attendant, voici ma potentielle galerie d’art si je devais ne choisir que 10 œuvres pour mon « sweet home ».

Cette foire a été aussi l’occasion de découvrir et de souscrire au projet participatif de la revue spécialisée Hey ! pour laquelle l’œuvre Gros minou minaude à poils d’Hugues Picherit présentée ci dessous a fait la couv.

 

Gros minou minaude de Hugues Picherit

Parallèlement à toutes ces galeries, on pouvait également noter la présence de l’écomusée SAMA Musée du Street Art d’Amsterdam avec un mur de réalisations de certains de ses artistes. «Créé en 2010 comme un petit projet de quartier par un groupe de résidents, il s’est développé à partir de 2015 en une collection publique d’art reconnue et une institution à but non lucratif» [1] .

Mur d'artstes divers de Amsterdam Galerie

Je signe pour les prochaines éditions. En route avec cette voiture customisée par Nebay , l’esprit rempli des couleurs du de rêve !

 

Vilédé GNANVO

Ça s’est passé près de chez moi : 3/3

Ça s’est passé près de chez moi : 3/3

 

Pour clôturer cette trilogie, je me tourne du côté de l’Urban Week à la Défense.

En général à l’heure du déjeuner à la Défense, on croise beaucoup de cadres préoccupés par la charge de travail qui les attend.

Depuis plusieurs années, le quartier d’affaires a opéré une transformation profonde. Il est loin le temps où la traversée des couloirs de métro de cette station faisait peur à la population féminine en fin de journée. Désormais, l’architecture y est moderne, éclairée. Le béton froid qui confinait à la rudesse de la rentabilité s’atténue peu à peu face à une Défense axée sur la culture. Quoi de mieux pour impulser le bien être aux travailleurs et faire découvrir d’autres facettes de cet endroit.

Les activités y fleurissent pour réinventer le paysage urbain. Parmi elles, l’Urban Week qui trace son sillon d’année en année en est à sa quatrième édition. Et si je prends autant de plaisir à mettre cet événement en exergue, c’est parce qu’il n’y a rien de mieux pour donner un coup de « peps » à ce lieu plutôt connu pour l’implantation des sièges sociaux de grandes entreprises.

C’est dans ce contexte que l’Underground Effect 3 par le biais du Projet SAATO a fait venir dix-huit graffiti-artistes internationaux pour se livrer à des performances live sur le Parvis de la Défense.

Voici un retour en images des créations du 20 au 23 septembre 2017 qui auront marqué leur passage.

 

L’artiste NEAN

 

L’artiste Mr DHEO 

 

L’artiste SMUG

 

L’artiste INSANE 51

 

L’artiste DOES

 

L’artiste STOM500

 

L’artiste MONSTA

 

L’artiste VESOD

 

L’artiste BELIN

 

L’artiste MR CENZ

 

L’artiste MOMIES

 

L’artiste KALOUF

 

L’artiste DEGE

 

L’artiste WISE TOO

 

L’artiste RNST

 

L’artiste BANE&PEST

 

L’artiste RUSS

 

Les artistes KALOUF et BELIN 

KALOUF et BELIN- Urban Week 2017 - ©No Fake In My News

 

Mais Urban Week, c’était aussi :

  • L’installation d’un marché urbain articulé autour des projets alternatifs et de street food
  • L’organisation de visites du site et de son évolution architecturale
  • Des démonstrations sportives, des concerts et ateliers de street-art comme celui animé par le pochoiriste Raf Urban [1]
  • L’ouverture d’un nouveau espace culturel L’Alternatif avec une exposition dont ci dessous l’œuvre de Alexone Dizac
Alexone Dizac - Urban Week 2017 - ©No Fake In My News

Il n’y a pas de doute : durant ces quatre jours, la Défense s’est transformée en une vaste plateforme d’échanges culturels.

J’ai hâte à l’édition de l’an prochain.

Vilédé GNANVO

Ça s’est passé près de chez moi : 2/3

Ça s’est passé près de chez moi : 2/3

 

Dans ce deuxième article, je me suis intéressée au Festival Graffic Art à Puteaux. C’est en marge des Journées du Patrimoine que ledit festival s’est déroulé à Puteaux les 16 et 17 septembre 2017.

Pour l’occasion, les street artistes se sont emparés de l’Hôtel de Ville pour y apposer leur vision de l’histoire de la démocratie. Pas étonnant que cette thématique soit mise en avant. Un jour plus tot, le 15 septembre représentait la Journée Internationale de la Démocratie.

C’est donc munis de leurs talents et parfois suspendus à 10 mètres du sol que les artistes ont graffé des œuvres éphémères, dans les catégories où s’expriment le mieux leurs talents.

Afin de préserver le bâtiment de l’Hôtel de Ville, le Plasti’Graff ( support permettant d’allier la culture éphémère du graffiti et la possibilité pour les entreprises et collectivités de valoriser leur patrimoine) a servi de support .

L’objectif pour la ville dans la mise en place d’un tel événement est d’éveiller le grand public au street art. Des ateliers animés par Pschitt ont été proposés aux plus jeunes pour les initier aux techniques de l’art urbain. De quoi susciter des vocations…

Pochoir, aérosol, anamorphose, graffiti, lettrage… Toutes les spécialités avaient voix au chapitre.

Sélection de quelques œuvres réalisées à l’extérieur, sur le parvis.

 

Oeuvre de Astro

Réalisation de Astro - Festival Graffic Art 2017- ©No Fake In My News

Oeuvre de Gregory Vast

Oeuvre de Gregory Vast - Festival Graffic Art 2017- ©No Fake In My News

Oeuvre de Vision

Oeuvre de VISION - Festival Graffic Art 2017- ©No Fake In My News

Oeuvre de Tore

Oeuvre de XKUZ.

Ouvre de XKUZ - Festival Graffic Art 2017- ©No Fake In My News

Oeuvre de ZDEY  

Oeuvre de ZAG & SIA

Oeuvre de ZAG & SIA - Festival Graffic Art 2017- ©No Fake In My News

Oeuvre de Putéoliens

Oeuvre de Putéoliens - Festival Graffic Art 2017- ©No Fake In My News

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